Depuis l’avènement du président Félix-Antoinne Tshisekedi, les travailleurs tant du secteur privé que public brimés et étouffés dans leurs droits, ont commencé à relever la tête par des Man des rues. Parfois dans les médias, ils n’ont parviennent à exprimer leur ras-le-bol, afin d’attirer l’attention sur leur triste sort de plusieurs mois d’impayement. Le Président de la République, très sensible aux revendications du peuple, a donné de suite favorable si ces derniers sont dans leurs droits. Mais, il ne suffit pas de manifester où se faire voir afin d’attirer la sympathie du public.
À l’ère de l’État de droit, on constate avec amertume que quelques apprentis-sorciers s’affichent faussement comme victimes des patrons qui ne les payent pas ! Pourtant, ils n’ont aucun élément ou document probant attestant leurs prestations et éventuellement un contrat de travail. C’est le cas de signaler pour les démarches entreprises par l’Association africaine de défense des droits de l’homme (ASADHO) qui, dans un communiqué diffusé dans la presse alléguant qu’Ernest Kabila Ilunga, directeur général de la RTNC, bénéficie de plusieurs congolaises et congolais, sous le format de stages pratiques de deux ou trois mois non renouvelables, sans contrepartie conséquente, en violation de la Constitution de la République, etc. Le nombre de ces Journalistes s’élève à 300. Et pour cette cause, le Président de la République doit révoquer hic et nunc Ernest Kabila Ilunga, DG de la RTNC de ses fonctions.
Analysant froidement ce communiqué de presse, signé par JC Katende, il y a un mot clé « stage pratique », à moins que le lecteur ne sache lire : stage n’est pas un contrat de travail. Comme tout le monde le sait, pendant la période de stage, l’apprenti ou l’étudiant tâche de mettre en pratique toute la théorie apprise dans les salles des cours. Ils apprennent ainsi le métier en grandeur nature. Le document d’autorisation de stage ne donne pas droit à une rémunération quelconque. On s’étonne de l’engagement aveugle de l’ASADHO sur les documents clairs et nets : stage pratique et non contrat de travail. Ces journalistes stagiaires peuvent-ils produire un document attestant un contrat de travail ? Voilà une confusion créée de toute pièce, un communiqué malveillant pour chercher à nuire à la réputation qui exerce son métier en respectant scrupuleusement les règles de droit et de service. D’autant plus que chaque société ou entreprise, à le devoir de recevoir les stagiaires, en leur apprenant les rouages du métier, sans que ces stagiaires soient nécessairement engagés.
En tout état de cause, pourrions-nous croire que l’ASADHO cherche la tête d’Ernest Kabila Ilunga, parce que celle-ci ne lui plaît pas, pour pouvoir publier un communiqué qui ne résiste pas à l’analyse – des droits et des faits? Ce qui est sidérant est que le signataire est un juriste à moins qu’il en soit autrement, à niveau si élevé de cette Association, qui avait déjà accompagné le peuple au temps fort de la dictature !
DAVID MUTEBA KADIMA