Conscients de leur avenir politique, les jeunes du parti cher à Joseph Kabila Kabange ont décidé, à l’unanimité, de monter au créneau. Longtemps, ils ont servi de marche pieds aux acteurs politiques d’une autre génération.
Nul n’ignore que la population congolaise compte plus de 60% des jeunes. C’est-à-dire, deux individus sur trois sont jeunes. Ils sont à tous les rendez-vous politiques, souvent à titre d’observateurs quand bien même que ce sont eux qui apportent l’eau au moulin. Ces jeunes, ils sont souvent remercié en « monnaie de singe ». Un regard dans les institutions et organisations à l’intérieur comme à l’extérieur du pays suffit pour se rendre à l’évidence. Leur participation est infime, ne correspondant même pas au poids réel des jeunes à l’échiquier national.
Pas plus tard que lors de dernières élections en date, l’on a vu comment les jeunes ont mouillé leurs chemises. Ils ont, en outre, respecté la consigne de vote : porter les voix, et au dauphin, Emmanuel Ramazani Shadary, et à tous les autres candidats alignés par le parti aux législatives provinciale et nationale. Le résultat obtenu au finish est une expression de l’engagement de jeunes. N’est-ce pas qu’ils sont plus de 60% de la population? Les vieux, certains d’entre eux, qui voulaient être à la place du numéro 13, Emmanuel Ramazani Shadary, ont, par jalousie, disons-le à haute voix, voté autrement en désorientant leurs « bases » au détriment
d’Emmanuel Ramazani Shadary. Secret de Polichinelle ! Les voix obtenues par l’ensemble de députés (FCC), si elles étaient, à la même proportion, exprimé à la faveur de Shadary, les choses se seraient passées autrement.
Pour revenir aux revendications des jeunes, du reste légitimes, il faut que les « décideurs » tiennent compte du poids de jeunes. Cela doit être de mise à chaque répartition des postes, et aux différents échelons. Explicitement, un quota doit préalablement être défini question de permettre aux jeunes de se faire, chaque fois, l’idée de ce qui leur revient de droit. Les revendications des jeunes ne doivent donc pas être assimilé à un cadeau qu’on offrait aux jeunes.
Comme un seul homme, les jeunes ont pris, cette fois-ci, leurs responsabilités en mains. Ils avaient été candidats aux différents scrutins. Ils sont nombreux, ces jeunes, qui sont élevés en dignité. Le cas Nzege Koloke Izato est à louer. Après son échec à la députation nationale, ce jeune turc n’a pas croisé les bras. Sociétaire du PPRD, il s’est signalé en indépendant à l’élection de gouverneur au Nord-Ubangi. Plus fort que Nzege Koloke Izato, tu meurs, car il a battu à plate couture ses challengers, entre autre le candidat PPRD. Les exemples sont légions. Somme toute, les jeunes doivent ouvrir l’œil et le bon.
DAVID MUTEBA KADIMA