Il vient de rendre public son ouvrage dans lequel, il plaide pour la sécurisation de patrimoine des créateurs des œuvres culturelles en République Démocratique du Congo. Lui, c’est Adrien Mpiana.
Ecrivain de son état, son constat s’avérant amertume est la mauvaise santé financière qu’affichent bon nombres d’artistes congolais à l’instar des artistes des autres pays. Une situation caractérisée évidement par la non application des mesures contraignantes contre tous ceux qui rançonnent frauduleusement des revenus pécuniaires des acteurs culturels congolais. Ce qui fait disparaitre la jouissance de ces derniers.
En outre, la grande inquiétude de ce brave écrivain, se repose sur le silence de la loi congolaise au regard de ces désordres inouïs, pourtant elle devrait se conformer aux traités et conventions signés par la République Démocratique du Congo, sur la Propriété intellectuelle.
« Les auteurs des œuvres culturelles en République démocratique du Congo (RDC) souffrent de la non application des lois protégeant les droits d’auteur et leurs œuvres. Ils sont victime des pirateries de toutes sortes notamment, la reproduction et l’interprétation des œuvres d’esprit sans l’accord de son auteur. A Kinshasa, capitale de la RDC, ils sont nombreux, les artistes de divers domaines qui ne vivent pas de leurs œuvres à cause d’une mauvaise politique de protection des œuvres d’art. Les créateurs d’œuvres d’esprit et intellectuelle déplorent depuis la nuit de temps, l’absence d’une société capable de garantir leurs droits en RDC. Dans les rues de Kinshasa, on observe chaque jour des livres photocopiés et les disques de musique et vidéos vendus sans que leurs producteurs ne bénéficient d’aucun droit. Dans la capitale, les vendeurs de ces œuvres se font de l’argent sur des marchandises qui ne leur appartiennent pas. »
A l’ère actuelle du rétablissement de l’Etat de droit en RDC, Adrien Mpiana juge judicieux que les acteurs du pouvoir législatif par la production des nouvelles lois, exécutif par la mise en place des bonnes politiques et judicaire pour contraindre les maladroits. Ces trois pouvoirs doivent travailler d’arrachepied en faveur des artistes, dorénavant victimes.