L’« Union pour un réel progrès de l’avenir » est une Ong de droit congolais initiée par M. John Ingwe Nku, un politologue. Dans le cadre de ses activités routinières, elle vient de lancer une vaste campagne pour la promotion du leadership féminin. Laquelle a débuté depuis le mardi 25 août dernier, dans la commune périurbaine de la N’Sele à l’Est de la ville-province de Kinshasa.
C’est une campagne de proximité. D’après des observateurs, cette campagne commence déjà d’avoir un écho favorable auprès des femmes de cette partie de la capitale congolaise. D’autant plus qu’à ce jour, indiquent les mêmes sources, déjà près de 600 femmes du coin de la Tshangu ont été sensibilisées à s’impliquer dans la gestion de la chose publique.
Le but étant de combattre la problématique de la faible représentativité des femmes dans les différentes instances de prise de décisions en République démocratique du Congo. L’éveil de conscience étant le socle d’actions de l’Ong l’« Union pour
un réel progrès de l’avenir ».
Et face à l’agitation de la situation politique pendant cette période préélectorale, il apparait légitime selon des observateurs, que le politologue John Ingwe Nku, comme initiateur du projet, puisse armer la femme congolaise à travers différents outils intellectuels, à participer activement aux affaires politiques et publiques de l’Etat, en vue de faire entendre sa voix.
Plusieurs objectifs nobles sont poursuivis dans la perspective de cette campagne de promotion du leadership féminin. D’abord, celui de promouvoir l’égalité entre homme et femme, et permettre à cette dernière de défendre ses droits. Puis, de promouvoir la participation de la femme dans la vie publique.
La campagne vise aussi d’amener les femmes congolaises particulièrement à prendre conscience de leurs responsabilités face aux turbulences que traverse le pays ces derniers temps, tant sur le plan politique, sécuritaire, économique, social, diplomatique, etc. C’est une campagne qui est menée avec huit axes d’intervention principaux.
Entre autres, la structuration du mouvement de femmes et de jeunes à partir des quartiers et villages ; le renforcement des capacités d’actions des femmes et des jeunes, à travers des formations et des appuis-conseils, sur des thèmes spécifiques en vue de leur autopromotion (droits humains, résolution pacifique des conflits, non violence, le leadership…) ; l’éducation civique et politique des femmes et des jeunes ; la promotion des valeurs républicaines ; la mobilisation des femmes autour d’actions communes, etc.
Lepetit Baende et Fiston Loombe/Cp