Très bientôt, la ville d’Idiofa, chef-lieu du territoire du même nom dans la province du Kwilu, sera recouverte des routes asphaltées. Ce, dans le cadre de la révolution de la modernité prônée par le Chef de l’Etat Joseph Kabila Kabange, et grâce au soutien de l’honorable président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku Ndjalandjoko, qui est un notable et digne fils du terroir.
Ces travaux d’asphaltage ont été lancés le samedi 15 septembre courant avec la bénédiction de l’administrateur du territoire, M. Jean-Marie Laswe. Et ont effectivement débuté le mardi 18 septembre, sur la grande artère de la ville d’Idiofa.
Et nous avons été témoins des travaux d’imprégnation et de l’enduit superficiel bicouche. C’était sous l’admiration et la curiosité de la population fadiolaise qui n’en croyait pas à ses yeux. D’autant plus que c’est depuis 30 ans qu’elle attendait cet asphaltage des routes d’Idiofa qui vient d’être concrétisé grâce à la bienveillance de leur élu favori Aubin Minaku.
Toutefois, il sied de souligner que ces travaux d’asphaltage des routes d’Idiofa se réalisent dans le cadre d’un méga projet Ingudi – Antenne – Idiofa lancé officiellement le 23 juin 2016 par l’honorable président de l’Assemblée nationale. Lequel consiste à la réalisation de la route moderne asphaltée longue de plus ou moins 85 kilomètres, qui va relier la ville d’Idiofa à la Route nationale n°1 et à l’asphaltage des grandes artères de la ville.
Ce méga projet est entrain d’être exécuté par la société chinoise Sinohydro 1. Le titulaire du contrat étant la Société d’infrastructures sino-congolaise (SISC). L’Agence congolaise des grands travaux (ACGT) est le maître d’ouvrage délégué, représentant l’Etat congolais, et assure le contrôle des travaux.
Une idée des travaux d’asphaltage des routes de la ville d’Idiofa
Selon les explications de M. Joachim Biwaya, chef de mission de contrôle de l’ACGT pour ce projet, les présents travaux d’asphaltage des routes de la ville d’Idiofa sont réalisés sur un linéaire de près de 6 kilomètres et demi. Et la longueur circulable de ces routes est de 7 m (2 fois une voie de 3,5 m).
Les caniveaux sont également construits sur le même linéaire des deux côtés de la route, avec des dalles de passage sur différents endroits. Signalons en outre que ces caniveaux serviront amplement à canaliser les eaux et ainsi sauver la ville d’Idiofa, construite sur un montage, entourée d’un relief scandaleux et menacée par plus ou moins dix érosions sérieuses.
Poursuivant ses explications, M. Joachim Biwaya a souligné que la distance entre les bordures construites et les caniveaux est d’1 m d’accotement de part et d’autre. Des dos d’âne seront également construits, et il y aura également des marquages au sol et voire des panneaux de signalisation.
A en croire le chef de mission de contrôle de l’ACGT, ces travaux pourront être terminés au plus tard le 30 octobre 2018, selon les prévisions et la programmation de la société exécutante du projet. Et les Fadiolaises et Fadiolais pourront cette-fois jouir pleinement de leurs routes asphaltées à travers la ville.
L’A.T Jean-Marie Laswe exprime sa gratitude à Joseph Kabila et Aubin Minaku
Le premier citoyen du territoire, l’A.T Jean-Marie Laswe, a pour sa part exprimé ses sentiments d’expression. Et il a vivement remercié le Président de la République Joseph Kabila Kabange pour son impulsion pour la réalisation de ce méga projet.
Lequel devra à coup sûr désenclaver la ville d’Idiofa et tout le territoire à partir de la route d’au-moins 80 Km qui va atteindre la Route nationale n°1 à partir du village Kingudi, et ainsi, permettre certainement à l’économie fadiolaise de prospérer.
« Vieux Zorro », comme il est affectueusement appelé par les fadiolais, l’A.T Laswe est resté infiniment reconnaissant à l’honorable président de l’Assemblée nationale, Aubin Minaku Ndjalandjoko pour la concrétisation de sa grande vision de désenclaver la ville et le territoire d’Idiofa. Et ainsi permettre à ses administrés d’avoir ses routes asphaltées, chose à laquelle les fadiolaises et fadiolais aspiraient il y a de cela plus de 30 ans.
De notre envoyé spécial à Idiofa/Lepetit Baende