Voilà presque trois décennies depuis que la publication des résultats de l’examen d’État ne sont plus publiés dans les médias traditionnels. C’est-à-dire dans l’Azap, actuelle Agence Congolaise de Presse et « Elima » et « Salongo », deux quotidiens du pays, paraissant un le jour et l’autre le soir. Après cet épisode, la « Revue de l’Inspecteur » est venue renforcer la souffrance de l’organe officiel de presse, ACP, et c’est sans compter le recours à la NTIC dont Maker Mwangu, ministre honoraire de l’EPSP en avait fait le chou gras!
La publication des résultats de l’examen d’État était devenue l’apanage d’un seul opérateur de la téléphonie mobile. Cette nouvelle technologie a, à son tour, « chasser » la « Revue de l’Inspecteur » d’heureuse mémoire.
Après la session dernière de l’examen d’État, Lambert Kaboy, Directeur général de l’ACP, est revenu à la charge. D’abord, il a rencontré le ministre de l’EPSP, Gaston Musemena, à qui il a fait par de préoccupations de son agence au sujet de la publication des résultats de l’examen d’État. Ensuite, Lambert Kaboy a franchi le seuil de l’hôtel du gouvernement où le Premier ministre, Bruno Tshibala l’a reçu en audience, le mardi 2 juillet dernier. L’hôte de Bruno Tshibala n’est pas allé par quatre chemins. Il a évoqué la motivation de son déplacement de l’hôtel du gouvernement : la publication des résultats de l’examen d’État et le rôle de l’ACP en tant qu’agence officielle.
Sans ambages, Lambert Kaboy a apprécié à juste valeur la réceptivité du Premier ministre qui a promis le soutien du gouvernement, en termes de fonds à allouer à l’ACP dans l’accomplissement de cette tâche. Aussi soit-il, le Premier ministre a promis d’effectuer une visite à l’ACP pour s’enquérir de conditions de travail, a renchéri Lambert Kaboy avant de conclure que l’ACP ne peut être écartée aux bénéfices liés à la publication des résultats de l’examen d’État.
DAVID MUTEBA KADIMA