On foule au pied les dispositions de la convention collective de l’Office congolais de contrôle (OCC)! La délégation syndicale nationale de cet office est monté au créneau. Elle a dénoncé avec la dernière énergie la gestion opaque qui y a élu domicile depuis quelques temps.
Cet établissement public, on croirait qu’il est géré par des mains inexpertes. Le dernier cas en date, c’est la désignation d’un intérimaire au poste de Chef de division Trésorerie. Cette désignation fait couler beaucoup d’encre! La délégation syndicale nationale n’en est pas reste de marbre. Dans sa lettre n°OCC/DSN/JMM/LM/089/2018 du 28 juin dernier, l’organe défendant les intérêts des employés a stigmatisé la façon de faire, pas orthodoxe, de l’autorité compétente qui a désigné un imposteur, voir lettre n° OCC/DGA/IKO/2232/2018 – NPK du 22 juin 2018.
Toute honte bue!
La Trésorerie étant un organe névralgique de toute structure, on ne doit pas y placer n’importe qui. À l’OCC, la convention collective, en son article 45, est foncièrement explicite. Cette disposition perçoit l’intérim comme la désignation provisoire par l’autorité compétente d’un employé dont la fonction est égale ou immédiatement inférieure à celle d’un emploi temporairement vacant. Or, pour le cas d’espèce, l’intérim au poste de Chef de division Trésorerie doit bel et bien être assumé par l’adjoint du cadre momentanément empêché.
Recourir à une personne autre que celle à qui de droit, serait synonyme d’entretenir un flou. Sinon, l’autorité compétente, entendez celle qui a favorisé l’imposture cacherait une gestion scabreuse.
Il y a péril en la demeure ! Et pour que nul ne l’ignore, la délégation syndicale nationale a saisi, par ampliation, PCA, DG, DA, DF, Audit, Juridique et Serge Kadima Luabeya. C’est maintenant ou jamais qu’il faut remettre de l’ordre avant que l’OCC ne ressemble à une jungle!
DAVID MUTEBA