D’aucuns n’ignorent qu’en date du 30 mars dernier, les députés provinciaux et l’Assemblée provinciale du Kongo central étaient victimes des actes de vandalisme de la part d’un groupe d’inciviques non autrement identifié. A la suite de cette situation malencontreuse, cet organe délibérant a été frappé de suspension.
Deux mois après cette suspension, les députés nationaux du Kongo central réclament la levée de cette mesure prise par le Ministère de l’Intérieur, et par conséquent, ils exigent la réouverture de leur assemblée provinciale. C’est dans le cadre de cette démarche qu’ils ont été reçus ce mercredi dans l’avant-midi, par le président de l’Assemblée nationale.
Au cours de cette audience leur accordée par Aubin Minaku Ndjalandjoko dans son cabinet de travail au Palais du peuple, les députés nationaux du Kongo central ont exprimé leur vœu de voir la réouverture de l’Assemblée provinciale de leur entité territoriale. Aussi, ils ont recommandé les sanctions exemplaires contre les auteurs et commanditaires de l’attaque contre l’institution délibérante du Kongo central le 30 mars dernier.
Pour sa part, le speaker de la Chambre basse du Parlement, Aubin Minaku Ndjalandjoko, a promis de s’impliquer personnellement pour que la paix et la franche collaboration règnent au sein des institutions du Kongo central et au sein de la population. Les députés nationaux du Kongo central, Pierre Anatole Matusila, Robert Mbuinga et Fabrice Puela, ont condamné ces actes barbares survenus lors de l’attaque de l’Assemblée provinciale du Kongo central, qui pour eux, « déshonorent leur peuple et désacralisent leur culture ».
Ces élus Kongo affirment qu’ils avaient solliciter une audience auprès du vice-premier ministre et ministre de l’Intérieur et Sécurité « pour lui exprimer notre indignation et pour lui demander d’interpeller les responsables de ces actes, qu’ils soient jugés et condamnés selon les lois de la République ». Mais ils regrettent de ne pas être reçus par le Vpm depuis le 30 mars jusqu’à ce jour.
Lepetit Baende