» RD CONGO: Le bal des dauphins », tel est le titre à la ‘UNE’ de Jeune Afrique, JA, dans sa livraison du 18 au 23 mars 2018.
Pourtant, tous les analystes sérieux ou les journalistes objectifs qui s’interessent à la scène politique congolaise, ont fini par intérioriser une réalité sur Joseph Kabila: On ne peut rien connaître, tant qu’il n’a pas ouvert sa bouche.
François Soudan, directeur de rédaction de l’hebdomadaire parisien » Jeune Afrique » et ses journalistes sont-ils devenus des « devins » pour percer les pensées profondes de l’actuel Chef de l’État congolais et d’en déceler, ses dauphins ‘ favoris’ et les ‘ outsiders’ ?
Partant de ce fait, les intentions de cet article étaient-elles vraiment de rendre compte de la réalité de la situation politique en RDC?
Cette question se pose lorsque l’on éprouve la difficulté de concilier la hargne que François Soudan et Jeune Afrique ont mis pour » saper l’image » de Joseph Kabila depuis quelques années, le fameux » congo bashing », au fait que le même magazine s’intéresse subitement, à ses » dauphins ». Pathétique!!
Ils auraient été journalistes et non agents rénumérés, au moins ils auraient évité d’avoir le « culot », de traiter une question si sensible, avec autant de légèreté, comme ils l’on fait.
Peut-on en toute logique, qualifié un directeur de Cabinet du Chef de l’État, Nehemie Mwilanya de outsider, alors qu’un certain Adolphe Muzito déchu de ses fonctions au Palu, le 15 mars, soit , trois jours avant cette publication, est présenté comme le plus favori des » dauphins?
Tout porte à croire que c’était un article téléguidé et « boutiqué » d’avance et qu’il ne fallait pas faire marché arrière, malgré cette décision du Secrétaire Général du Palu, le » Vénéré Patriarche » Gizenga.
FRANÇOIS SOUDAN, UN AIGRI QUI CHERCHE À DIVISER.
Après la publication de cet article dans son magazine, JA, François Soudan s’est lancé dans une campagne médiatique, pour vendre le contenu de ce papier au contenu biaisé.
Sur la Radio France Internationale, RFI, le rédacteur en Chef de JA, s’est permis de citer des personnalités de la famille politique du Chef de l’État, dans le seul but de les opposer les uns contre les autres.
Les Aubin Minaku, Secrétaire Général de la MP et président de l’assemblée nationale, le Directeur de cabinet du Chef de l’État, le Prof. Nehemie Mwilanya Wilonja, Emmanuel Ramazani Shadary, Secrétaire Permanent du PPRD, Evariste Boshab, Mata Mponyo, le Général Didier Etumba etc., sont cités comme des potentiels dauphins de Joseph Kabila et classés avec des qualificatifs, par » l’expert en dauphinat politique congolais », François Soudan ».
À quelle réunion a-t-il assisté et dont l’objet était la présentation de la liste des potentiels dauphins de Kabila?
Après les pressions malsaines de la part, des quelques opposants radicalisés et de la CENCO, qui exigeaient au Président Joseph Kabila de se prononcer publiquement, qu’il ne briguera pas un troisième mandat, alors que l’article 220 n’a jamais été modifié, le référendum n’est toujours pas convoqué et que ses nombreuses déclarations sur la question existent encore, voilà qu’un journaliste étranger aigi, s’invite à cette manipulation de l’opinion, pour obtenir les résultats escomptés par les adeptes du chaos : Diviser la famille politique du Chef de l’État et créer une psychose au sein de la population, des institutions, de l’armée, autour de départ de l’actuel Président de la République.
Ce que tous ces oiseaux en eau trouble, oublient est le fait que Joseph Kabila est le garant de la stabilité des institutions et de la cohésion nationale.
Partant de ce devoir constitutionnel, il a l’obligation d’eviter toute declaration qui plongerait le pays dans une incertitude.
Mais alors pourquoi cet acharnement de François Soudan ?
Selon certaines sources à JA, François Soudan, le directeur de rédaction, qui s’est rendu célèbre depuis des décennies, par sa capacité à obtenir des » contrats de communication » juteux auprès des dirigeants Africains , est un homme » très fâché », contre Joseph.
Il aurait sollicité à plusieurs reprises, une interview et des actions de communication avec l’actuel Président de la République.
Malheureusement, il n’a jamais obtenu une réponse favorable à toutes ses requêtes.
D’où le début de » congo bashing » dans ce magazine.
Du côté de la Présidence, selon quelqu’un proche du dossier, on rapprocherait à François Soudan le non-professionnalisme.
Ils en donnent pour preuve, la dernière interview que le Chef de l’État lui avait accordée le 25 juin 2007 à la cité de l’OUA à Kinshasa.
Au lieu de se focaliser sur l’essentiel de l’entretien, François Soudan avait publié un papier dans lequel, il s’était donné du temps, à décrire tout ce qu’il a vu dans bureau du Président de la République où se tenait cette interview, en commençant par les photos sur les murs jusqu’à citer les objets se trouvant sur la table de travail. Une drôle de manière de rendre un papier d’une si haute portée communicationnelle.
Guy MOMAT
Analyste Politique.