De mémoire de congolais et d’analyste politique de la scène politique RDCongolaise, depuis les année 90, jamais je n’ai assisté à la « désacralisation sation de la fonction de ‘ Premier Ministre’, comme c’est le cas aujourd’hui.
Depuis l’arrivée des deux premiers ministres, consecutifs, tous issus de l’opposition, et plus précisément de l’UDPS, parti cher à feu Étienne Tshisekedi d’heureuse mémoire, la primature semble être l’endroit , bien indiqué, d’où part désormais, tous les scandales qui ternissent l’image, non seulement du pays, mais aussi , celle du Président de la République, entant que garant du bon fonctionnement des institutions.
Promus au poste de premier ministres par ordonnances Présidentielles , Samy Badibanga et Bruno Tshibala, respectivement le 17 Novembre 2016, à l’issue de l’accord politique de la Cité de l’OUA et le 7 Avril 2017, et de celui de la Saint Sylvestre, ces derniers ont bénéficié de la confiance du Chef de l’État et ont suscité dans l’opinion, un certain espoir, quant à l’amélioration, des conditions de vie des congolais.
Malheureusement, l’opinion congolaise, se rend bien compte, qu’il existe, un véritable fossé entre le discours politique et la gestion de la chose publique.
Depuis leur prise de fonction au mois de Novembre 2016 jusqu’à ce jour, le taux de dollars est passé de 978,33 FC/USD à 1, 650 FC/USD.
Comme on peut bien s’en rendre compte, la dégradation de la monnaie nationale face au dollar américain, à un impact sérieux sur le pouvoir d’achat de la population.
Les fonctionnaires de l’État et même les membres des différents cabinets ministeriels, ne savent plus, la date précise de leur paie.
Dans le transport en commun, dans les marchés tout le monde se plaint de cette situation.
JOSEPH KABILA LA GRANDE VICTIME.
Qu’on ne se voile pas la face, le pouvoir d’achat de la population s’effrite du jour au jour, depuis que la primature a été confiée à l’opposition. Quelque soient les commentaires des membres de l’opposition radicale , l’histoire retiendra que Samy Badibanga était bel et bien, le conseiller spécial de feu Étienne Tshisekedi et avait joué un rôle majeur, dans la campagne électorale de ce dernier en 2011.
On sait également, qu’il était ami très proche d’un certain Félix Tshilombo, jusqu’ il y a peu.
Quant à Bruno Tshibala, ce dernier est resté Secrétaire Général-adjoint de l’UDPS et porte-parole du Rassemblement, jusqu’à la mort de Étienne Tshisekedi.
En jargon , on dirait tout simplement, qu’ils étaient très proches de l’opposant historique.
Et c’est ici que les observateurs se posent la question sur la capacité réelle de l’opposition congolaise, à preparer ses différents cadres, dans la gestion de la chose publique.
Malgré que la constitution de notre pays, stipule ou voudrait que, ça soit le premier ministre qui gère le gouvernement au quotidien, c’est plutôt le nom du Chef de l’État qui vient toujours en premier plan sur la gestion de l’executif national, alors que les premiers ministres concernés, sont « épargnés » et font tout, pour ne pas se séparer de leur casquette « d’opposant », auprès de l’opinion publique.
Comment peut-on être membre d’un gouvernement et prétendre rester opposant?
Le comble dans tout ça et le fait, qu’apres la fin de leur mandat au gouvernement , ces « opposants », utilisent les moyens financiers et matériels, accumulés pendant leurs fonctions, pour stigmatiser le bilan de Joseph Kabila et pour se dresser contre sa famille politique.
Il est temps d’arrêter cette comédie de mauvais goût.
SAMY BADIBANGA ET BRUNO TSHIBALA : LES PHOTOS ET VIDEO DE LA HONTE.
Au mois d’avril 2017, une serie de photos de la primature avaient fait le buzz sur la toile.
Elles étaient relatives à un incident intervenu à la primature.
ALTERCATION ET INSULTES DE SAMY BADIBANGA.
Selon plusieurs sources concordantes, le premier ministre s’était permis, de quitter son bureau climatisé pour se rendre personnellement, en chaire et en os, jusqu’au parking, insultant même, cet officier supérieur de notre police, qui ne faisait que son travail. Selon les mêmes sources, la veille de cet l’incident, presque 28 véhicules seraient sortis de la primature, en toute clandestinité, avant d’être distribués à certains proches collaborateurs de Samy Badibanga.
LA BAGARRE DU GENDRE DE BRUNO TSHIBALA.
Depuis 48 heures, une vidéo, fait le tour des réseaux sociaux et qui met en scène, le gendre du Premier ministre Bruno Tshibala, très en colère que le service de sécurité de la primature, tente d’évacuer , après une bagarre avec le Directeur de cabinet du premier ministre, le Lundi dernier.
Une affaire de sous…
Selon cetaines source à la primature, le gendre de Tshibala M. Hamed Kili Baka, s’était rendu chez le dircab, dans l’espoir de retirer son ordre de mission et ses frais, pour une mission en Europe. N’ayant pas été servi, ce dernier se serait mis en colère et qui dégénéré en bagarre.
LE PRÉSIDENT DE LA RÉPUBLIQUE GARANT DU BON FONCTIONNEMENT DEVRA AGIR.
Selon certaines sources bien informées, le Président de la république, aurait instruit led services habilités, de procéder à l’interprétation des toutes les personnes impliquées dans ce incident qui s’est produit à la primature le Lundi 5 Mars 2018.
Les observateurs saluent la promptitude avec laquelle, le Chef de l’Etat, a réagit dans cette affaire qui ramene l’État à un bas niveau, et constitue, un véritable discrédit pour le pays. Cependant, cet incident sucite également, beaucoup des questions sur la manière dont le Premier ministre gère la primature, et son cabinet. C’est dans cette optique qu’une certaine opinion estime que le Chef de l’État , entant que garant du bon fonctionnement des institutions, doit aller plus loin et tirer toutes les conséquences qui s’imposent, car il en va de son prestige. Pour preuve, alors que ce scandal, concerne le propre beau-fils du Premier ministre , à qui il a attribué la fonction de conseiller technique en charge des PME et PMI et son propre directeur de cabinet, mais c’est plutôt le nom du Chef de l’État qui est délibérément sali, par ses détracteurs, mettant à l’abri, Bruno Tshibala, le premier concerné. Les médias et journalistes étrangers, bien connus pour leur hostilité, envers le régime de Kinshasa, n’ont pas raté l’occasion pour faire leur » congo bashing », à l’instar de Marie-France Cro, dans la Libre belgique Afrique.
Guy MOMAT
Analyste Politique.