Le Caucus des parlementaires du Kwango (CPK) dépêche ce vendredi une commission parlementaire d’information sur le terrain, en vue de s’enquérir de cette affaire des vaches en provenance de l’Est et basées dans l’ex Bandundu, qui fait couler beaucoup d’encre et de salive ces derniers temps. Mais avant d’entamer cette mission d’information, les députés nationaux membres de ce caucus CPK ont été voir le président de l’Assemblée nationale, et ont pu recevoir des amples orientations du speaker de la Chambre basse du Parlement.
Au sortir de cette rencontre avec l’honorable Aubin Minaku Ndjalandjoko, le président de ce caucus des parlementaires du Kwango, le député national Bruno Lapika a signifié à la presse que cette séance de travail qu’ils ont eue avec le premier des députés nationaux, c’était pour partager les inquiétudes sur l’envahissement de la province du Kwango par des troupeaux de vaches venus de l’Est du pays, et dont la population ignore la destination. Ce qui crée une psychose totale et une insécurité dans toute la province du Kwango, a-t-il indiqué.
L’honorable Lapika a renseigné que les parlementaires du Kwango avaient déjà fait une déclaration sur cette question. En effet, a-t-il expliqué, les populations du Kwango sont depuis un mois bientôt, envahies par des centaines de troupeaux qui viennent d’Uvira, de Kalemie… dans l’Est de la République démocratique du Congo, et qui s’installent sur le territoire dans la province du Kwango.
« Alors que nous avons appris que ces vaches étaient destinées à une opération de vente à Kinshasa. Et la population kwangolaise ne comprend pas pourquoi ces vaches doivent s’installer dans la province du Kwango, où nous avons une population d’agriculteurs. Et nous constatons aujourd’hui qu’il y a des éleveurs qui vont certainement entrer en conflit avec leur mode de production de semi-nomade », a souligné l’honorable Lapika.
« Le président de l’Assemblée nationale nous a bien écoutés. Il nous a donnés quelques orientations. Et dès demain, nous serons sur le terrain pour faire une mission d’information avant de lever des options définitives sur cette question », a déclaré l’honorable Lapika, tout en insistant que c’est une commission parlementaire d’information qui y sera dépêchée.
LB