L’ancien gouverneur de la province Orientale, Jean Bamanisa Saïdi semble attirer de plus en plus l’attention de l’ actuelle classe politique congolaise, via ses excellentes analyses, sur les différentes réalités sociales, économiques, administratives et politiques qui rongent l’image congolaise.
Une prise de conscience somme toute tardive si l’on sait que les désordres intempestifs et autres formes nauséabondes font désormais partie du lot quotidien des congolais.
Au vu de l’impact des différentes crises socio- économiques et politiques qui se font sentir du jour au lendemain en RDC, Jean Bamanisa Saïdi, a dressé un tableau plutôt sombre et accablant de cette situation.
Selon, l’homme d’affaires, cette ambiguïté existentielle, tire son origine dès la genèse de l’indépendance. Car, la classe politique est restée figer dans des dialogues politiques plutôt que sociaux. Et a su capitaliser cette atmosphère. Alors qu’un peuple se mesure par la portée des enjeux idéologiques travaillent ses élites.
«Depuis 1960, l’Etat congolozairois a failli à sa mission de consolidation, avec des structures administratives stables et efficaces, la formation ainsi que la prise en charge des agents publics de l’état. Les Eglises , les partis politiques, se plient et se mêlent de former ? Faut donc faire TESTS aux prétendants (…)», dixit Jean Bamanisa.
Béni Kinkela.