Echangeant mercredi dernier avec le président de l’Assemblée nationale de la Rdc, la présidente de l’Union panafricaine de la jeunesse, Francine Muyumba a plaidé en faveur des jeunes congolais. Notamment, pour le suivi de la mise en œuvre de la loi portant autorisation de ratification de la Charte africaine de la jeunesse et de la mise en œuvre des initiatives du Président de la République en ce qui concerne les programmes des jeunes de la Rdc. En outre, elle milite pour la campagne du rajeunissement de la classe politique, toutes tendances confondues, et pour la création du Parlement des jeunes en Rdc.
La présidente réélue de l’Union panafricaine de la jeunesse (UPJ), Mme Francine Muyumba a été reçue mercredi 10 janvier courant dans la matinée, par le président de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo, M. Aubin Minaku Ndjalandjoko. Au sortir de cette audience, l’icône de la jeunesse congolaise a confié à la presse de la raison de sa visite au Palais du peuple.
D’abord, pour recevoir les félicitations du speaker de la Chambre basse du Parlement pour la réélection de la Rdc, à travers sa personne de Francine Muyumba, à la tête de l’Union panafricaine de la jeunesse (UPJ). Elle a profité de cette occasion pour remercier le premier des députés nationaux pour l’adoption de la loi portant autorisation de ratification de la Charte africaine de la jeunesse. Mais aussi, tous les députés nationaux pour avoir accordé une importance particulière à cette loi de ratification.
Faisant d’une pierre deux coups, Francine Muyumba a sollicité auprès du président de l’Assemblée nationale d’assurer le suivi de la mise en œuvre de cette loi par le Gouvernement de la République. « Parce que, après sa promulgation par le Président de la République le 24 décembre dernier, nous pensons que l’heure est maintenant à sa mise en œuvre ; et cela, dans toutes les provinces de la République. Surtout que notre pays venait de reconnaître les droits de la jeunesse. Et donc, il revient au Gouvernement d’assurer la mise en œuvre de cette loi ainsi que des programmes ou des actions concrètes et palpables en faveur de la jeunesse dans l’ensemble du pays », a-t-elle souligné.
Francine Muyumba a également plaidé pour la mise en œuvre des initiatives du Président de la République en ce qui concerne les programmes des jeunes de la Rdc. Notamment, le Fonds national pour la promotion de l’entreprenariat des jeunes, « annoncé ici au Parlement en 2016 devant les deux chambres réunies en Congrès ».
La présidente de l’UPJ estime que l’Assemblée nationale et le Sénat ont la responsabilité de faire le suivi de la mise en œuvre de ce fonds national, qui, selon elle, « peut aider les jeunes à créer des emplois pour eux-mêmes, et aussi à participer économiquement pour le développement du pays ».
La numéro un de la jeunesse africaine affirme avoir échangé également avec le président de l’Assemblée nationale – en sa qualité de secrétaire général d’un regroupement politique important dans le pays – pour la participation politique des jeunes congolais dans les instances de prise des décisions. Ce, en alignant les jeunes sur les listes électorales de différents partis de sa famille politique. Le pays étant en pleine période électorale, et étant donné qu’il y aura plusieurs manipulations des jeunes, Mme Muyumba estime qu’« il est important de les encadrer ».
Cet échange entre la présidente de l’UPJ et le président de l’Assemblée nationale a également tourné autour de l’intervention de la Francophonie à la jeunesse congolaise, Aubin Minaku ayant été ancien président de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF). « Au sein de la Francophonie, il y a plusieurs initiatives en faveur de la jeunesse. Le président de l’Assemblée nationale a promis également de nous mettre en contact avec les autorités de cette institution parlementaire internationale pour voir comment installer un parlement des jeunes en Rdc comme cela a été fait en Côte d’Ivoire », a indiqué la président de l’UPJ, Francine Muyumba.
Et d’elle de marteler : « Nous sommes dans la campagne du rajeunissement de la classe politique avec tous les jeunes de différents partis politiques, toutes tendances confondues. Nous pensons qu’il est important d’impliquer les autorités pour qu’elles puissent nous écouter. Nous voulons que le Parlement puisse nous aider, l’Assemblée nationale en particulier, à assurer la mise en œuvre de la Charte africaine de la jeunesse au niveau national ».
Francine Muyumba entend donc poursuivre ces plaidoyers dans plusieurs institutions de la République en faveur de la jeunesse congolaise et africaine.
Lepetit Baende