Plus de 100 parasols des cambistes ont été saisies, ce jeudi 02 novembre, dans la ville de Bukavu, parce qu’ils se sont absentés à leur lieu de service ce mercredi 01 novembre , journée décrétée ville-morte par les forces vives, sociales et politiques de la province du Sud-Kivu.
Pour ces cambistes, il n’est pas normal qu’ils soient interdits de travailler parce qu’ils sont restés chez eux à domicile par peur de perdre leurs billets de banque.
« Nous sommes venus ici depuis 7 heures et à 9 heures, une délégation du quartier Nyalukemba est arrivée sur le lieu et a saisi nos parasols. Nous n’avons pas résisté et nous sommes allés au quartier Nyalukemba pour demander pourquoi ce geste et ils nous ont dit de continuer avec la ville-morte comme ce mercredi. Nous sommes étonnés par une telle gouvernance parce que nous ne savons pas quelle est l’infraction que nous avons commise et dans quelle loi. Apparemment nous sommes visés parce qu’il y a eu d’autres maisons et magasins qui n’ont pas ouverts et qui ne sont pas fermés par le chef de quartier et on se demande pourquoi nous seulement »,témoigne un cambiste.
Pour rappel, les activités socio-économiques étaient toujours paralysées à Bukavu, suite à un appel à une journée ville morte lancé par la Coalition des forces vives, sociales et politiques du sud-kivu pour exiger la tenue des élections.
La rédaction.