La proposition de loi portant sur la protection et la promotion des droits de personnes vivant avec handicap a été adoptée par les députés nationaux, lors de la séance plénière de ce lundi 9 novembre 2020 à l’Assemblée nationale.
Les personnes vivant avec handicap en RDC, sont évaluées à près de 10 millions d’hommes, femmes et enfants qui ne jouissent toujours pas de leurs droits inaliénables.
C’est pour pallier cette situation, que la députée nationale Eve Bazaiba avait déposé une proposition de loi portant protection et promotion de ces compatriotes parfois oubliés de la société.
Après plusieurs mois d’examen de cette proposition de loi par la plénière et la commission Mixte, il était question d’un vote nominal de l’ensemble du texte, par les élus nationaux.
Ainsi, il a fallu suspendre la séance pour revenir après quelques minutes dans une séance subséquente afin de voter finalement cette proposition qui ira en seconde lecture au sénat avant l’étape du président de la République pour promulgation.
Il sied de signaler qu’avant la clôture de la plénière, trois motions ont été lues par les députés Lumeya Dhu Malegi, Didi Manara, Adrien Poba et Papy Niango.
Si le premier a démontré que la démarche de l’honorable Puela d’accuser le bureau devant le conseil d’État était nulle et de nul effet car opérée en violation du règlement intérieur de l’assemblée nationale, la plénière a voté sur place une résolution déclarant irrégulière cette saisine du conseil d’État par un député en lieu et place de la plénière.
Les trois derniers députés ont quant à eux condamné, les tentatives de corruption des députés nationaux pour un renversement du bureau et de la majorité parlementaire par un monnayage malsain initié par certaines officines politiques identifiées.
Ils ont rejeté ces pratiques indignes de l’honorabilité de la Chambre basse en ce moment où le budget qui concerne les moyens d’etat à mettre à disposition de la population doit être discuté.
Ainsi l’honorable Papy Niango a exigé que le commission des sages soit saisie pour entendre les auteurs ces allégations de corruption, ce mal qui prive le pays des moyens nécessaires.
Delphin TAMBWE