Le député national Alphonse Ngoyi Kasanji a été déguerpi de sa maison par les éléments de la police ce lundi 17 août, sur l’avenue Roi Baudouin dans la commune de la Gombe.
L’élu du peuple lis par là une manoeuvre “politique” et se dit n’être pas surpris.
L’ancien gouverneur du Kasaï Oriental se dit être victime de « l’Etat de l’homme fort à la place de l’Etat clamé de droit» à cause de ses positions politiques et qualifie la décision de la Justice d’une décision cavalière.
« C’est une décision cavalière que je viens de subir, comme vous le savez Mokia était reçu par une haute autorité de ce pays. Au sortir de l’audience, Mokia avait déclaré qu’elle avait promis de lui donner cette parcelle ici et donc si c’est cela l’Etat de droit qu’une autorité donne une parcelle à quelqu’un d’une manière cavalière, allez y comprendre quelque chose et cette autorité n’est pas une autorité judicaire », a-t-il indiqué.
Pour l’élu du PPRD, nous sommes arrivés à l’Etat de l’homme fort à la place de l’Etat de droit.
« Quand cette autorité vous donne la parcelle ça veut dire, c’est l’Etat de force, ce n’est pas l’Etat de droit et donc nous sommes en train d’aller vers l’Etat de l’homm fort et non l’Etat de droit, ce que je viens de subir aujourd’hui était promis que ça allait se faire à cause de mes opinions politiques. Donc je crois qu’il y a une seule vérité qui reste et cette vérité est têtue, et cette vérité triomphera toujours », a-t-il déclaré.
Signalons qu’en conflit avec Gabriel mokia pour la parcelle dont il réside, Alphonse Ngoy Kasandji avait déjà triomphé aux précédent procès de la parcelle située au bord du fleuve Congo dans la commune de la Gombe à Kinshasa.
Delphin TAMBWE