Enfin, les jeunes ont compris qu’il était plus que temps de mouiller sa chemise et de se lancer à la course. L’on a beau crié sur le renouvellement et le rajeunissement de la classe politique rd-congolaise. Cette mutation ne pouvait pas, comme un cadeau, s’offrir sur un plateau en or.
Face à cet état de choses, il y a eu des jeunes qui, comme un seul homme, se sont levés pour prendre leur destin en mains. Dans le lot, il y a eu Tristan Etumba Boyengo. Ce dernier ne s’était pas affairé, tout récemment, alors que les uns comme les autres ont eu à porter leurs candidatures à la présidentielle et aux législatives (provinciale et nationale).
Abandonnant tout à Kinshasa, Tristan Etumba Boyengo, avait vite rejoint Mbandaka, chef-lieu de la province de l’Equateur – son fief naturel, pour solliciter les suffrages auprès de siens. Il en a eu gain de cause. Élu sénateur pour le compte de « ACO » – regroupement politique, Tristan Etumba Boyengo a prouvé à la face du monde son engagement et son combat pour le rajeunissement de la classe politique rd-congolaise, qui jusque-là était l’apanage de ceux qui, au lendemain de l’indépendance, étaient âgés de plus ou moins 20 ans.
Pour mémoire, Tristan Etumba Boyengo, c’est un universitaire sorti de moule de l’Université protestante au Congo (UPC), parmi les premières promotions. Son diplôme de licence en poche, Tristan Etumba Boyengo, comme tout étudiant digne de ce nom, s’adonnait déjà à la politique depuis son « Alma mater ». Passion qu’il va développer progressivement à la sortie de l’Université. Voilà qui justifie les motivations de ce praticien de Droit international. Tout en vous épargnant de certains détails de son cursus académique et professionnel, l’on notera que Tristan Etumba Boyengo, jusqu’à son élection en qualité de sénateur, est expert du Gouvernement au bureau de coordination des programmes Sino-congolais depuis 2013. Nous y reviendrons avec force et détails.
DAVID MUTEBA KADIMA