Les travailleurs de la Société commerciale des transports et
des ports (SCTP, ex- Onatra) ont lancé jeudi 30 janvier dernier, un mouvement de grève. Ces agents en grève pour salaire impayé ne jurent sans relâche qu’au départ immédiat de l’actuel Directeur général, Daniel Mukoko Samba. Car, ce dernier, serait l’auteur principal de la situation chaotique que subisse la SCTP. Alors que s’il prendrait en compte la logique évidence proposée par Constant Mutamba, un des membres du conseil d’ administration de son entité, le pari serait gagné.
La sourde oreille faite par l’ actuel Dg de la SCTP et celle de la Présidente du Conseil d’ administration à l’endroit de la proposition de Me Constant Mutamba, datant du 5 octobre de l’année passée, pousserait les autorités à faire appliquer au goût du jour des mesures de sanction prisent à la TRANSCO pour cette fois-ci à la Société commerciale des transports et des ports, SCTP.
En sa qualité d’administrateur, la correspondance de Constant Mutamba, adressée au Présidente du Conseil d’administration de la SCTP, sur le
malaise social et mesures urgentes au sein de la SCTP, décline en réalité led carences managériales de l’actuel Directeur général, Mukoko Samba. En autres le défaut de transparence,
d’honnêteté et de cohérence et du
management dévalorisant les salariés.
Dans cette missive Constant Mutamba, critique l’argumentaire avancé par Mukoko Samba, tout en demandant l’ utilisation rationnelle de ressources disponibles, gage de la satisfaction.
« Nous continuons
à soutenir la thèse selon laquelle le
problème de la SCTP n’est pas d’ordre financier mais plutôt de mauvaise gestion de ressources disponibles, de
leur affectation, ain si que de la définition des priorités sociales, gage du redressement de l’entreprise »,
Quand à lui Daniel Mukoko, soutient que « le non paiement des agents est lié aux difficultés d’ordre économique et ne peut en aucune manière constituer un motif pour déclarer un conflit collectif de travail, car les difficultés auxquelles
la SCTP SA fait face, sont connues de tous et sont d’une part liées à la baisse du trafic fluvial et ferroviaire et d’autre part aux charges sociales ». A en croire, Constant Mutamba cette argumentation, n’est pas judicieuse.
Ce jeune avocat, considère que la publicité des difficultés économiques par le DG Daniel Mukoko sonne comme un aveu d’échec de sa politique de
redressement de l’entreprise présentée dans un plan d’urgence de sortie de crise, validé par le CA en août 2017.
« Par conséquent, la responsabilité de gestion axée sur les résultats nous exige de tirer toutes les conséquences de cet aveu d’échec venant de celui qui a reçu le mandat de l’Etat propriétaire
pour rassurer ce dernier et les
partenaires sociaux sur la marche
économique et sociale de l’entreprise ».
Kin24.info.