Le Front commun pour le Congo (FCC) se range en ordre de bataille. Lancé il y a peu, cette plateforme politique a pris inexorablement le contrôle du terrain en occupant tout l’espace.
Vendredi 2 novembre 2018, l’on a assisté à des nouvelles adhésions. Les personnalités, partis politiques, associations et mouvements des jeunes ont fait le déplacement de Pullman Grand Hôtel Kinshasa pour prendre leur adhésion. C’est devant le coordonnateur du FCC et l’ensemble de son comité que les nouveaux adhérents ont signé inconditionnellement la charte du FCC.
Le temps et l’espace ont joué contre FCC. Cependant, Me Néhémie Mwilanya, Directeur de cabinet du président Joseph Kabila, a rassuré ceux qui piaffent d’impatience. La porte du FCC reste ouverte pour vous recevoir, leur dit-il.
Autre registre, les questions d’actualité nationale. c’est devant un parterre des journalistes, presse internationale et locale confondues que le coordonnateur du FCC a circonscrit leur message. D’entrée de jeu, il a traduit les remerciements et les sentiments de profonde gratitude du président Joseph Kabila Kabange, Autorité morale du FCC, à l’ensemble de la population congolaise, représentée par les kinoises et kinois qui, ont répondu à l’appel du FCC le samedi 27 octobre dernier au stade Tata Raphaël, démontrant par le fait même que c’est lui le peuple souverain qui a la destinée du Congo en mains et qui est prêt à confier celle-ci à la force politique de son choix.
Le deuxième message est celui d’inviter l’opinion tant nationale qu’internationale à prendre date avec la démonstration de force du 27 octobre 2018 et à capter l’orientation donnée par notre peuple aux scrutins du 23 décembre prochain.
Le camp de la victoire s’est dessiné ce jour-là. Plutôt que de mener des combats d’arrière garde, le FCC lance un appel à tous les patriotes qui sont encore dans le camp opposé, comme ceux qui se sont manifestés aujourd’hui en adhérant à la charte du FCC, de rejoindre le camp du peuple de manière à valider, au 23 décembre 2018, le choix de ceux qui incarnent les combats de la République et l’espérance des Congolais, à savoir, les candidats du FCC à l’élection présidentielle avec l’honorable Emmanuel Ramazani Shadary, et ceux des députés nationaux et provinciaux devant constituer la plus grande majorité parlementaire que le Congo n’ait jamais eue.
Il est en effet indispensable pour la RDC d’avoir des institutions non seulement légitimes mais également stables, à même d’opérer des réformes requises par la grande ambition de faire du Congo, le centre du monde de demain. Et le troisième et le dernier message, c’est celui à l’endroit de la communauté internationale.
DAVID MUTEBA KADIMA