« Le Mortier », œuvre, disons une » nouvelle » de Elfia Elesse, consacre le cinquantenaire de l’Institut national des arts (INA). La quintessence de « Mortier » a forcé l’admiration des uns et des autres au point d’être retenu comme activité du cinquantenaire, l’avons-nous signalé, de l’INA.
Au propre et au figuré, « Le Mortier », outre le fait qu’il soit une initiation, il se veut une symbiose de coutumes, rites… conciliant modernisme et tradition qui mènent à une identité. L’œuvre de Elfia Elesse décrit le comportement d’une femme au ménage et vis-à-vis de son mari. » Le Mortier », cet ustensile de cuisine, petit ou grand, occupe la place de choix et joue le même rôle.
La soirée du lancement du projet « Le Mortier » a eu lieu le mercredi 27 juin 2018 au salon Virunga de l’hôtel Memling devant un parterre d’invités et partenaires. Elfia Elesse a saisi l’occasion pour déplorer le manque de financement dans le secteur de l’art de la scène. C’est à la fois un appel pathétique et un appel de fonds à l’endroit du gouvernement et de partenaires pour venir à la rescousse de l’art.
Écrit par une femme, « Le Mortier » est une préfiguration de l’unité entre une femme et un homme. Le mouvement ondulatoire du pilon dans le mortier est une illustration nette de « Le Mortier ». La détermination de Elfia Elesse est d’acquérir les premières places. (Ndlr : Autrefois aux premières loges, aujourd’hui l’art de la scène en RDC a sensiblement régressé. En substance, » Écrit en 2009 par Elfia Elesse, « Le Mortier » est une synergie de trois femmes artistes (Elfia Elesse, Nora Chipaumire et Mwenya Kabwe), disons une histoire de passion et de lutte contée par celles-ci. Elles ont mis à profit leurs talents autour d’un projet artistique commun et s’impliquent personnellement dans une communication narrative positive du continent, afin de relever au public une Afrique contemporaine qui par son art, affronte ses contradictions, embrasse sa diversité, redécouvre ses marques, guérit ses blessures, et se réapproprie sa destinée pour marquer l’humanité de son empreinte unique.
Revenant à Elfia Elesse, elle est fondatrice de « CRÉ’ACTION », une entreprise sociale qui, depuis plus d’une décennie, œuvre dans le développement socio-économique des communautés par la formation d’une jeunesse créative et entreprenante. Elle a dans son actif plusieurs réalisations, entre autres le printemps des poètes, peace of art… Elfia Elesse affiche un penchant social. Elle soutient les œuvres sociales en RDC et dans l’espace Schengen. Aussi, soit-il, 7 entreprises culturelles et créatives s’ajoutent à son patrimoine :
- Choose your rythm;
- Mots français, cœur d’Afrique ;
- Le dîner poétique ;
- L’album musical » 1/4 de siècle « ;
- Le dîner chanté ;
- Le Mortier;
- et Le Foyer créatif.
DAVID MUTEBA KADIMA