Des initiatives du contrôle parlementaire ne cessent de se poursuivre à l’Assemblée nationale. Surtout au niveau de la commission Aménagement du territoire et Infrastructures que préside le député national UNC Baudouin Mayo Mandeke.
Après avoir entendu au début de la semaine en cours, le ministre Thomas Luhaka des Infrastructures et Travaux publics sur l’état de dégradation avancée des routes nationales, cette commission ATI de l’Assemblée nationale a également auditionné ce jeudi 26 avril 2018, le ministre de l’Energie et Ressources hydrauliques, M. Ingele Ifoto.
Accompagné par son collègue des Relations avec le Parlement, M. Jea-Pierre Lisanga Bonganga, le ministre Ifoto s’est expliqué devant les députés nationaux membres de la commission ATI autour de la situation de la desserte énergétique en République démocratique du Congo. Mais aussi, par rapport à l’essoufflement de la Société nationale d’électricité (SNEL).
Cette audition n’est pas encore terminée, car elle se poursuit encore. Et la conclusion du ministre Ingele Ifoto est attendue pour ce lundi 30 avril courant.
Et au sortir de la séance de ce jeudi 26 avril, le ministre a confié à la presse que « La représentation nationale a joué son rôle. Le rôle d’interpeller, de chercher l’information et les renseignements auprès de ceux qui dirigent. Pour qu’elle fasse (la représentation nationale) le relais de porter l’information de bas en haut, et de haut en bas. C’est cet exercice constitutionnel auquel nous sommes soumis et avec responsabilité ».
Quant à la mise en œuvre de Loi sur la libéralisation du secteur de l’électricité en République démocratique du Congo, le ministre Ingele Ifoto, a souligné que « La loi doit-être concrétisée. C’est le devoir de tout le Gouvernement ».
Et par rapport à l’essoufflement de la SNEL, le ministre a affirmé que la Société nationale d’électricité travaille aujourd’hui dans un contexte de concurrence. « Il n’est plus question du monopole », a-t-il dit.
Le ministre Ingele Ifoto a profité de cette occasion devant la presse parlementaire, pour exiger à ce qu’on sensibilise l’opinion et les opérateurs économiques, et ce n’est pas le travail du ministre. « La Loi a assez libéralisé le secteur pour booster l’économie dans ce sens. Il faudra maintenant, que tout citoyen, toute citoyenne, étrangers ou nationaux, que les opérateurs économiques s’intéressent au secteur de l’énergie et de l’électricité comme ils s’intéressent à celui de la communication, des mines, de l’agriculture et à d’autres secteurs… », a-t-il déclaré.
En outre, le ministre de l’Energie a reconnu que la loi sur la libéralisation du secteur de l’électricité est appliquée dans un contexte qui, sur le plan politique, ne permet pas que des gros investisseurs viennent. Mais, en tout cas, pour le peu d’investisseurs qui viennent, a-t-il rassuré, le Gouvernement de la République et le Ministère de l’Energie et Ressources hydrauliques sont là « pour leur faciliter la tâche, afin qu’ils fassent leur travail comme souhaité ».
Lepetit Baende