Dans un communiqué parvenu à votre rédaction, le mouvement citoyen FILIMBI, exige la libération sans conditions de cinq de ses membres arrêtés le 29 et 30 décembre 2017.
Voici ci dessous le communiqué
COMMUNIQUE DE PRESSE
En date du 29 décembre 2017, nous avons interpellé l’opinion nationale et internationale afin de signaler l’enlèvement du militant Roger Katanga MWENYEMALI, membre de la Coordination FILIMBI/Maniema. Il a été enlevé le 29 décembre alors qu’il était en train de sensibiliser la population sur la marche pacifique décrétée par les Laïcs catholiques, qui a eu lieu dimanche 31 décembre 2017.
Le militant Roger Katanga MWENYEMALI a été entendu ce mardi 02 janvier 2018 et a été conduit à la prison de Kindu. Le motif de son arrestation est « atteinte à la sûreté de l’État ».
En date du 30 décembre 2017, nous avons interpellé l’opinion nationale et internationale afin de signaler l’enlèvement de cinq militants du mouvement FILIMBI à Kinshasa : Carbone BENI (Chargé du Réseau), Mino BOMPOMI (Coordonnateur), Bony Dickson MPUTU, Grâce TSHIUNZA, Cedrick KALONJI et Arciel BENI. Ils ont tous été enlevés le 30 décembre, et emmenés à l’Inspection provinciale de la police de Kinshasa (IPKIN), alors qu’ils étaient en train de sensibiliser la population sur la marche pacifique décrétée par les Laïcs catholiques, qui a eu lieu dimanche 31 décembre 2017. Suite à diverses pressions, Arciel Beni a été libéré dimanche 31 décembre 2017. Depuis lors, nous avons également appris la disparition de Palmer Kabeya, membre de la Coordination/Kinshasa.
Après avoir pu échanger, les 31 décembre 2017 et 01 janvier 2018, avec les cinq militants encore détenus, ces derniers sont portés disparus et ils ne se trouveraient plus à l’Inspection provinciale de la police de Kinshasa (IPK) selon un officier de l’IPKIN, ils auraient été transférés dans l’un des cachots de l’Agence nationale de renseignements (ANR) dans la nuit de lundi à mardi 02 janvier 2018. Nous sommes activement à leur recherche.
Nous rappelons aux autorités illégales et illégitimes de la RDC que ces activistes étaient en plein exercice de leur droit civique et ne planifiaient aucun acte anticonstitutionnel.
Exigeons tous leurs libérations immédiates et sans condition.
La Cellule Communication du mouvement FILIMBI