Dans un contexte sociopolitique tendu, l’Église catholique et l’Église du Christ au Congo (ECC) appellent à l’unité et à la recherche de solutions concertées pour surmonter les défis qui menacent la stabilité du pays. Face à l’incertitude et aux tensions, ces deux institutions influentes du paysage religieux congolais ont pris la parole pour rappeler leur engagement en faveur d’un dialogue constructif et d’une cohésion nationale renforcée.
S’exprimant sur la situation actuelle, un haut prélat catholique a tenu à adresser un message d’encouragement et de solidarité à la population. “Nous leur disons courage. Vous n’êtes pas seuls. Vous êtes toujours dans nos prières, au centre de nos préoccupations et portés par l’espérance de notre foi. Nous assumons nos responsabilités pour travailler ensemble à une solution”, a-t-il déclaré.
Dans le même élan, le Secrétaire général de l’ECC, le Pasteur Nsenga, a souligné l’importance de converger vers des solutions concrètes pour sortir de la crise. Reprenant les propositions avancées par l’Église catholique, il a insisté sur deux points majeurs qui, selon lui, constituent les clés d’un véritable consensus national : la nécessité d’une cohésion nationale et l’importance d’une compréhension commune des défis auxquels le pays est confronté.
“À ce stade des événements, les deux Églises estiment qu’il est essentiel de formuler des propositions concrètes capables de générer un consensus national. Nous avons particulièrement retenu deux éléments essentiels rappelés par le Chef de l’État : la nécessité de la cohésion nationale et l’importance de parvenir à une compréhension commune des défis qui pèsent sur le destin de notre pays”, a-t-il affirmé.
Soucieuses d’éviter toute forme de division ou de stigmatisation, les deux confessions religieuses insistent sur une approche fondée sur les valeurs communes. “Notre démarche n’est pas de désigner des boucs émissaires, mais de chercher à bâtir sur la base de nos valeurs”, a précisé le Pasteur Nsenga.
Alors que le pays traverse une période critique, cet appel des leaders religieux résonne comme une tentative de rapprocher les différentes parties prenantes vers une issue apaisée. Reste à voir si leur plaidoyer trouvera un écho favorable auprès des acteurs politiques et de la société civile.