Le tribunal de paix de Kinshasa – Ngaliema a rendu son verdict ce lundi dans une affaire qui a défrayé la chronique. Denise Mukendi, connue sous le pseudonyme de Dusauchoy, a été condamnée à trois ans de prison ferme pour faux bruits, faux en écriture et injures publiques.
Cette décision intervient après des débats marqués par des rebondissements inattendus. Le ministère public avait requis une peine de huit ans de servitude pénale principale (SPP), qualifiant les actes reprochés à l’accusée de « graves ». Cependant, le désistement de Jacky Ndala, opposant politique et partie civile dans cette affaire, a surpris les observateurs. Ce dernier, qui avait initialement accusé Dusauchoy de « sodomie commanditée » dans les locaux de l’Agence nationale de renseignements (ANR), a décidé de retirer sa plainte.
Malgré ce revirement, le tribunal a estimé que les preuves matérielles et les déclarations recueillies suffisaient pour prononcer la condamnation. Denise Mukendi devra donc purger sa peine, un verdict qui pourrait être contesté en appel.
Cette affaire soulève de nombreuses interrogations sur les dessous politiques et sociaux qui entourent de telles accusations, dans un contexte où les tensions entre personnalités publiques et institutions restent vives en RDC.