L’inspecteur général des finances Jules Alingete et le groupe Rawji se retrouvent une fois de plus au cœur d’accusations de fraude fiscale et douanière, notamment orchestrées par d’anciens employés du groupe. Selon ces témoignages, Alingete aurait manipulé des dossiers fiscaux des sociétés du groupe Rawji, favorisant ainsi des pratiques illégales de fraude et de blanchiment d’argent.
Les allégations, soutenues par des preuves supplémentaires fournies par d’anciens dirigeants de filiales du groupe Rawji, soulèvent des soupçons sur des détournements massifs de fonds s’élevant à plus d’un milliard de dollars depuis 2016. Des allégations de complicité de hauts fonctionnaires pour protéger les fraudeurs sont également mises en avant par d’anciens employés, dont l’ex-diplomate allemand Dominic Wolfgang Freundorfer.
Malgré des précédentes poursuites judiciaires classées faute de preuves, cette affaire pourrait être rouverte à la lumière de ces nouveaux témoignages. Jules Alingete, sollicité pour un commentaire, a refusé de réagir et a plutôt dénoncé une prétendue cabale ourdie par ceux qu’il aurait précédemment sanctionnés. Cette saga continue de jeter une lumière crue sur les pratiques scandaleuses qui persistent dans le monde de la finance et des affaires en République Démocratique du Congo.