L’Union européenne a décidé de geler une aide de 20 millions d’euros pour le Rwanda, accusé de contribuer à la crise humanitaire dans l’Est de la République démocratique du Congo. Cette décision survient après des violences perpétrées par l’armée rwandaise dans la région, poussant les civils congolais à l’errance. Parallèlement, les États-Unis ont demandé une trêve humanitaire de deux semaines au Rwanda dans la zone des combats au Nord-Kivu, débutant le 5 juillet.
Cette double pression diplomatique vise à sanctionner l’implication du Rwanda dans le conflit congolais. Pour la RDC, l’objectif est le retrait total des troupes rwandaises du territoire congolais et une condamnation de l’agresseur par les instances internationales. Le porte-parole du gouvernement congolais a souligné la nécessité d’une action ferme contre Kigali, tandis que les États-Unis s’engagent à surveiller de près la situation pendant la trêve.
Cette initiative s’inscrit dans les efforts du président angolais Joao Lourenço, médiateur dans la crise entre la RDC et le Rwanda. La pression internationale s’intensifie contre le Rwanda, mettant en lumière le rôle clé des grandes puissances dans la résolution de la crise humanitaire dans l’Est de la RDC.