Ce mardi, les Casques bleus chinois clôturent plus de vingt ans de service en terre congolaise, amorçant une nouvelle phase dans le processus de désengagement de la MONUSCO de la République démocratique du Congo, entamé en janvier 2024. Le départ du contingent chinois de la Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la stabilisation en RDC (MONUSCO) marque un tournant significatif, reflétant la transition continue de la présence internationale dans le pays.
Depuis leur déploiement en 2003, les ingénieurs chinois ont laissé une empreinte indélébile dans la province du Sud-Kivu. Ils ont participé activement à la modernisation de l’infrastructure régionale, réalisant un travail de construction et de réhabilitation considérable qui a transformé le paysage et facilité les activités quotidiennes des habitants locaux.
Le bilan des réalisations est impressionnant : plus de 580 projets d’ingénierie achevés, 1 800 kilomètres de routes réparées, la réhabilitation de plus de 80 ponts, ainsi que la construction de 20 héliports, autant de contributions qui attestent de l’impact concret du contingent sur le développement de la RDC.
Leur engagement a été essentiel dans la stabilisation et la reconstruction des zones après les conflits, et leur départ soulève inévitablement des questions sur la continuité des efforts de développement, ainsi que sur l’ajustement des opérations de maintien de la paix dans la région.
L’annonce de leur retrait est accueillie avec des sentiments mitigés, reconnaissant la valeur de leur aide et les progrès réalisés, tout en se préoccupant des défis à venir. Au sein de la MONUSCO, les stratégies d’adaptation à cette nouvelle donne sont déjà en discussion, alors que la mission continue d’œuvrer pour l’appui à la paix et à la sécurité en RDC.
La RDC et ses partenaires internationaux observent cette transition avec attention, espérant que l’héritage du contingent chinois en matière de développement des infrastructures continuera de porter ses fruits pour les années à venir.