Le débat sur l’abolition de la peine de mort fait rage en République Démocratique du Congo, suite aux déclarations de She Okitundu, ancien vice-Premier ministre, affirmant que son exécution est inconstitutionnelle. Selon lui, la hiérarchie des normes oblige le législateur congolais à abolir la peine de mort de son arsenal répressif afin de la rendre conforme à la loi fondamentale du pays et à ses engagements internationaux.
Depuis plusieurs années, la RDC avait instauré un moratoire sur les exécutions capitales, mais récemment ce moratoire a été levé, mettant ainsi en lumière la question de l’inconstitutionnalité de la peine de mort dans le pays. She Okitundu souligne que la résurgence de la criminalité ne justifie pas le recours à une telle pratique barbare, et demande au Parlement de prendre en compte cette violation de la Constitution.
La peine de mort est une pratique controversée dans le monde entier, et de nombreux pays ont fait le choix de l’abolir en raison de son caractère inhumain et de son inefficacité en tant que moyen de dissuasion. En RDC, la question de son abolition doit être sérieusement débattue, et les autorités doivent prendre en compte les arguments présentés par She Okitundu.
Il est temps pour la RDC de reconsidérer sa position sur la peine de mort et d’agir en conformité avec les normes internationales et la loi fondamentale du pays. L’abolition de cette pratique barbare serait un pas important vers la protection des droits de l’homme et la promotion de la justice dans le pays.