Le prix Nobel de la paix Denis Mukwege, a, dans un message publié ce samedi 20 mai 203 sur son compte Twitter, dit être choqué par les violences policières observées lors de la marche de l’opposition à Kinshasa.
A l’en croire, un État qui dénie à ses citoyens les libertés fondamentales à la veille d’élections générales risque une dérive dictatoriale.
« Choqué par les violences policières, y compris sur des enfants sans défense, et le climat de répression à la marche de l’opposition ce 20 mai à Kinshasa. Un État qui dénie à ses citoyens ses libertés fondamentales à la veille d’élections générales risque une dérive dictatoriale», a écrit Denis Mukwege.
De ce fait, le gynécologue congolais appelle à des poursuites judiciaires contre les policiers auteurs des barbaries à l’égard des manifestants.
« Nous appelons à des poursuites et sanctions contre les agents PNC qui ont commis des exactions et exhortons les autorités à garantir les libertés fondamentales des citoyens à se réunir, à s’exprimer et à manifester pacifiquement, qui sont cruciales dans une société démocratique », a-t-il conclu.
De son côté, le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya, a annoncé l’arrestation de 3 éléments de la police qui ont agressé un mineur pendant la marche de l’opposition.
La rédaction