Insécurité dans l’Est du Congo : Antoine Ghonda salue la proposition formulée par le sénateur américain Bob Menendez celle de sanctionner le M23 et des diregeants Rwandais

Profitant de son séjour au pays de l’Oncle Sam, l’ancien Ministre des affaires étrangères de la République Démocratique du Congo et député national, Antoine Ghonda a accordé une interview à Voaafrique. Au cours de ladite interview, cet internationaliste a soutenu les déclarations faites par le président de la commission des Relations extérieures du Sénat américain, Bob Menendez demandant des sanctions contre les rebelles du M23 et leurs soutiens.

Ainsi, le député national Antoine Ghonda a trouvé judicieux lesdits propos. Et appelle ses concitoyens congolais de prendre le relais pour dénoncer haut et fort l’agression Rwandaise.

 » En tant que député national et en tant que Ancien Ministre des Affaires étrangères et coopération internationale et ancien ambassadeur itinérant ayant un peu un soupçon de ce qui se passe à l’Est. Je pense qu’un homme responsable le sénateur Menendez demande qu’on puisse sanctionner le Rwanda par rapport à cette agression. Si nous les congolais nous ne prenons pas le relais, comment voulez-vous les autres puissent agir à notre place. C’est ce qu’ Emmanuel Macron avait dit. », a dit le député national Antoine Ghonda.

Quant à la question liée au dialogue que préconise le M23, Antoine Ghonda redoute l’efficacité et l’efficience de cette demarche. Pour lui, il faut toucher le noeud du problème.

« Je pense comme a dit le sénateur, je pense qu’il ne faut pas aller au niveau des résultats, il faut donc aller au niveau des causes. La raison qui a fait que le M23 ait cette arrogance, c’est parce qu’il y’a un soutien d’un pays qui est le Rwanda. C’est à ce niveau là qu’il faut pourvoir suivre. Raison pour laquelle il a demandé les sanctions. Cette sanction devra être infligée à l’encontre des décideurs Rwandais. C’est un secret de polichinelle lorsqu’on regarde bien, le M23 pour pouvoir avoir cette puissance, cet armement il y’a un pays qui est derrière c’est le Rwanda. », a-t-il conclu.

Béni Kinkela.