PolitiqueRDC/Processus électoral : Sur terrain aucun parti politique n'y...

RDC/Processus électoral : Sur terrain aucun parti politique n’y est prêt, tout le monde est conscient de l’arnaque de la CENI même les partis du pouvoir, seul le PPRD et ses alliés prennent une décision responsable (delphin tambwe)

- Advertisment -

La République démocratique du Congo sombre dans une situation de désordre politique et sécuritaire qui ne peut en aucun cas permettre la tenue des élections apaisées, transparentes, libres et crédibles d’ici décembre 2023 s’il n’y a pas une résolution commune de la classe politique contre ladite crise. La tenue des campagnes électorales ainsi que l’organisation des scrutins sont impossibles au regard des irrégularités qui en découlent, il ne peut y avoir qu’un hold-up électoral qui est en train d’être mis en avant par les décideurs.

Cette vérité est indubitablement consommée par toute la classe politique même si la poudre aux yeux des partis politiques du pouvoir camouflent l’incontestable positionnement logique de l’opposition sous l’égide de l’ancien chef de l’État Joseph Kabila Kabange.

Pour l’heure, il faut la refonte totale du fichier électoral car la logique incombe que toute la classe politique puisse aller aux élections avec un fichier non corrompu et une équipe de la centrale électorale qui met tout le monde d’accord, ce qui n’est pas le cas dans le processus en-cours.

Sur terrain, allez-y constater la boude la population et le silence des partis politiques de l’opposition comme de la majorité. De l’Est à l’ouest, Nord et Sud, la classe politique est silencieuse comme en attente d’une miraculeuse action, aucun parti politique n’y est prêt malgré les bruits dans des médias, tout le monde est conscient de la rage de la population éveillée et de l’anarque préparée par une équipe de la CENI techniquement démotivée mais personne n’est disposé à dire la vérité. Ainsi j’adopte la position officielle du PPRD qui appellent à tourner le dos à toute action de la CENI politisée, une décision responsable approuvée par ses alliés.

Les alliés ne suffisent pas, il faudra que toute l’opposition maintenant prenne conscience d’une anarchie qui se dessine et adopte communément des actions sérieuses, tant diplomatiques que politiques pour obtenir gain de cause face à un adversaire qui trace le chemin de non-retour dans la préparation de la mascarade électorale.

Dans tout ceci il faut sauver le peuple

La liste des crimes perpétrés par le régime de Kinshasa depuis longtemps est très longue : accusations mensongères contre des opposants politiques, suivies aussitôt d’arrestations arbitraires; assassinats des leaders politiques d’opposition et exils pour les plus « chanceux »; enlèvements, emprisonnements sans jugements et tortures des citoyens dont le seul crime est d’avoir une voix discordante par rapport à la propagande du pouvoir; persécutions des journalistes avec l’objectif de les réduire au silence; menaces et exactions contre la société civile et les organisations de défense des droits de l’homme; maltraitances diverses envers les membres du parti au pouvoir qui osent donner de sages conseils, etc.

Tous ces méfaits se commettent dans un environnement délétère où la corruption, jamais égalée en RDC, est devenue un mode de gouvernement. Pour ceux qui douteraient de l’objectivité de ce tableau bien sombre, qu’ils prennent la peine de relire les articles déjà publiés dans la presse belge et étrangère, ou de consulter les rapports, généralement fiables, des ONG telles qu’Amnesty International, Human Rights Watch, International Crisis Group et bien d’autres. Ils me croiront s’ils se réfèrent au passé, mais s’ils considèrent la situation actuelle, ils diront que la réalité est bien plus grave.

Que dire? Si je rencontrerai chaque leader de l’opposition, je dirai la vérité à chacun pour ce qui le concerne, au pouvoir je recommande le respect du peuple car le temps rattrape toujours.

✍🏻 Delphin tambwe : Journaliste, Analyste politique, engagé pour un Congo uni et libre

Contact : journalistedelphin73@gmail.com +243811803590

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici

Derniers Articles

“Code 16” en approche ? Ferre Gola, Jésus de nuances prépare un retour fracassant à l’ING Arena de Bruxelles

Bruxelles, avril 2025 – Les rumeurs enflent et l’attente devient presque insoutenable pour les fans de Jésus de nuances,...

Mission SAMIDRC : la SADC sollicite le Rwanda pour faciliter le retrait de ses troupes de l’Est de la RDC

Le retrait des troupes sud-africaines, tanzaniennes et malawites déployées dans le cadre de la mission SAMIDRC (SADC Mission in the Democratic Republic of Congo) est compromis par la fermeture prolongée de l’unique piste fonctionnelle de l’aéroport de Goma. Les chefs d’état-major des trois armées concernées ont donc appelé à une solution diplomatique rapide, soulignant que le temps presse pour organiser un redéploiement sécurisé et ordonné.

Gouvernance minière en RDC : Judith Suminwa ouvre un dialogue national en pleine crise à l’Est

Kinshasa, 15 avril 2025 – Dans un contexte de guerre persistante et de pillage des ressources naturelles à l’Est...

Drame au Camp Kokolo : un militaire des FARDC tue sa famille et se donne la mort

Un événement tragique a secoué la capitale congolaise ce mardi matin. Un militaire des Forces armées de la...
- Advertisement -

Inondations à Kinshasa : Félix Tshisekedi préside une réunion de crise et annonce des mesures d’urgence

Kinshasa, 15 avril 2025 – Face à la gravité des inondations meurtrières survenues les 4 et 5 avril derniers...

Kinshasa : Félix Tshisekedi ouvre la 16ème réunion du Conseil des ministres de la ZLECAF

Ce mardi 15 avril 2025, le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a officiellement lancé les travaux de...

A Lire

Mission SAMIDRC : la SADC sollicite le Rwanda pour faciliter le retrait de ses troupes de l’Est de la RDC

Le retrait des troupes sud-africaines, tanzaniennes et malawites déployées dans le cadre de la mission SAMIDRC (SADC Mission in the Democratic Republic of Congo) est compromis par la fermeture prolongée de l’unique piste fonctionnelle de l’aéroport de Goma. Les chefs d’état-major des trois armées concernées ont donc appelé à une solution diplomatique rapide, soulignant que le temps presse pour organiser un redéploiement sécurisé et ordonné.
- Advertisement -

vous pourriez aussi aimer EN RAPPORT
Recommandé pour vous