Le politologue Freddy Mulumba, a interpellé la conscience collective des congolais sur les enjeux du Congo. C’est au cours de la projection du film Congo silence des crimes oubliés réalisé par le cinéaste congolais Gilbert Balufu, qu’il s’est exprimé.
Plusieurs personnalités scientifiques, culturelles et journalistes ont pris part à la conférence-débat, sous le thème : Cinéma et récit national de Patrice Lumumba à la guère de l’Est.
Cette conférence de presse a connue trois moments forts. Le premier c’est la visualisation du film. Pendant une heure dix-huit minutes, les participants ont regardé ce film avec un regard congolais.
Le deuxième moment fort de l’événement, c’est la prise de parole des intervenants. Notamment le cinéaste et réalisateur du film, Gilbert Balufu ; le cinéaste et producteur Balufu Bakupa-Kanyinda et le politologue Freddy Mulumba.
Dans sa prise de parole, Gilbert Balufu a restitué le contexte de la réalisation de son film, ainsi que les menaces de mort dont a été victime. Selon lui, les services de sécurité de l’ ancien régime avait censuré le film.
Pour le professeur Balufu Bakupa-Kanyinda, ce dernier par contre a orienté son intervention sur le récit national et l’imaginaire. Sur ce, il affirme que le cinéma est un art politique. Pour lui, l’heure est venue pour que le Congo puisse produire sa propre image en imposant à l’autre. Au cas contraire, le pays demeuraira dans l’ aliénation perpétuelle.
De son côté le politologue Freddy Mulumba, a rappelé que le Congo c’est un enjeu politique. Car ses richesses minérales font l’objet de convoitise. Et la configuration de la carte du Congo sur le plan international. Pour ce faire, il a plaidé pour la prise de conscience collective.
La rédaction.