Le président du Parti Politique Nkita, Jerry LUBALA, dans un communiqué publié ce lundi 18 octobre, demandant au Chef de l’Etat d’ouvrir la route a un processus électoral digne de confiance, reflétant la vérité du choix des électeurs.
Depuis son accession à l’indépendance, le 30 juin 1960, la RDC est confrontée à des crises récurrentes dont l’une des causes fondamentales est la contestation de la légitimité des institutions et de leurs animateurs à la suite d’un processus électoral mal engagé, sur base de velléités de fraude organisée dès l’embryon
« Le Parti Politique NKITA, se félicite de l’adhésion de plusieurs forces politiques de l’oppositions et sociales de notre pays à ce schéma consensuel, auquel il continue d’inviter les autres forces encore hésitantes. ».
Le président national de NKITA mentionne également que
« C’est le lieu de rappeler l’appel adressé par le Parti Nkita au Président de la République, Chef de l’Etat, lui demandant de faire adhérer toutes les parties prenantes à un processus électoral consensuel et apaisé, porté par toutes les forces politiques et sociales de la République.
En effet, sans ce consensus, la classe politique, au lieu d’accompagner le processus électoral, l’entravera au point de compromettre la paix sociale. Nul n’y gagnera.
Pour Jerry LUBALA, Il est donc impérieux que le pouvoir organisateur des élections (les animateurs de la CENI) suscite un minimum de confiance du processus aux acteurs politiques et aux électeurs.
« Ceci est tributaire d’un maximum de garanties d’indépendance de l’organe de gestion des élections ; ce qui n’est pas le cas à ce jour. La volonté politique, de la part du Président de la République, d’organiser des élections véritablement libres, démocratiques et transparentes, se mesurera à son adhésion au schéma de concertations politiques ad hoc que nous lui recommandons de convoquer de toute urgence. Devront y être examinés, les conditions techniques pour garantir le respect de l’échéance constitutionnelle pour la tenue des scrutins ; les grandes options à prendre relativement :
- Le Fichier électoral ;
- fichier électoral (faut-il organiser les élections avec le fichier actuel ou une révision partielle ou totale de ce dernier) ;
- Le Calendrier electoral ;
- la prise en charge financière des opérations ; les garanties quant à l’indépendance de la CENI
- Les réformes de la loi électorale ;
- Le seuil électoral, Le scrutin direct ou indirect de sénateur et Gouverneur, L’élection Présidentielle à deux tours, La caution, Le cadre juridique des preuves issues de la machine à voter lors des contentieux électoraux ;
- Le recensement et l’identification de la population.
- Dans ce contexte, il faudrait éviter de confondre la notion de Fichier électoral avec celle de recensement de la population et de subordonner les élections au recensement comme ce fut le cas en 2015 et comme certains politiciens tentent de le faire croire actuellement.
- Ainsi que les dispositions utiles pour gérer la période transitoire, au cas où il s’avérait techniquement impossible d’organiser les élections dans les délais constitutionnellement requis Telle est la voie de la raison, si nous aimons réellement notre pays et lui voulons ce qu’il y a de meilleur. Que par-delà les divergences d’intérêts entre acteurs politiques, ce soit le Congo qui gagne précise le document de ce parti politique.
Patrice Ntanga