Kinshasa, mardi 17 juin 2025 — C’est un coup de tonnerre qui secoue les couloirs du pouvoir à Kinshasa. Constant Mutamba, ministre congolais de la Justice, a déposé sa démission auprès du président Félix Tshisekedi. Une décision prise à peine 48 heures après un tournant décisif : l’Assemblée nationale avait approuvé des poursuites judiciaires contre lui, à la demande du procureur général près la Cour de cassation.
Selon des informations rapportées par Jeune Afrique, la démission a été acceptée par le chef de l’État. Dans les rues de la capitale comme dans les sphères politiques, la nouvelle a rapidement circulé, alimentant autant les interrogations que les commentaires passionnés.
Peu de détails ont filtré sur les faits reprochés à l’ex-ministre, mais le timing de son départ, aussi soudain que symbolique, soulève des questions. Certains y voient un geste de responsabilité, d’autres une stratégie pour devancer la tempête judiciaire.
Dans un pays où la justice et la politique dansent souvent sur un fil tendu, cette démission pourrait être un tournant. Pour ses partisans, Mutamba reste un acteur engagé du débat national ; pour ses détracteurs, ce départ était inévitable.
Reste à voir qui prendra la relève dans ce ministère aussi stratégique que sensible, et surtout, comment le gouvernement compte gérer cette onde de choc au cœur de son propre appareil.