Alors que la RDC traverse une période de turbulences politiques et sécuritaires, les tensions s’intensifient autour des discours du ministre de la Défense, Jean-Pierre Bemba. Dans un texte incisif signé par Lubaya Claudel André, député honoraire, l’accusation est lourde : Bemba serait devenu un acteur majeur de la division et de la diabolisation en politique, ciblant notamment l’ancien président Joseph Kabila.
Une campagne de haine financée par l’État ?
Selon l’auteur du texte, le ministre Bemba mène des attaques oratoires contre l’ancien chef de l’État sous prétexte de patriotisme. Une posture qui, selon lui, est encouragée en sous-main par le président Félix Tshisekedi, lequel serait à la tête d’une « croisade de la haine et de l’intolérance ». Lubaya Claudel André dénonce une campagne financée par les fonds publics, mettant en péril l’unité nationale.
Un contexte explosif
Ces accusations surviennent dans un climat politique marqué par des divisions profondes. L’auteur du texte regrette l’instrumentalisation des médias officiels pour diffuser des messages incendiaires et la répression des voix dissidentes. Il estime que le silence du chef de l’État face aux déclarations de son ministre traduit une complicité tacite et un mépris des principes républicains.
L’appel aux patriotes
Face à cette situation, Lubaya Claudel André appelle les Congolais à se mobiliser contre ce qu’il décrit comme une montée de l’exclusion, de la xénophobie et des crispations identitaires. Il exhorte les citoyens à défendre la République et à préserver la cohésion sociale.
Dans un pays où les tensions politiques ont souvent dégénéré en crises graves, ce texte alimente un débat sensible sur la responsabilité des dirigeants dans la préservation de l’unité nationale. Reste à voir comment le gouvernement réagira à ces accusations et si une réponse officielle viendra apaiser les inquiétudes soulevées.
