Le secteur agricole, notamment la culture du cacao, a un avenir prometteur en République Démocratique du Congo (RDC), a déclaré M. Patrick Musoko, expert en protection des consommateurs et président de l’Association des Consommateurs des Produits Vivriers (ASCOVI).
« Dans le commerce international actuellement, le cacao est au top dans la cotation économique. De plus, le cacao de la RDC présente des atouts favorables pour sa commercialisation à l’échelle internationale », a-t-il affirmé.
M. Musoko a souligné que le sol, la température, le climat et même le nombre de personnes impliquées dans le secteur du cacao en RDC sont des atouts majeurs. « La teneur en cacao est supérieure à celle du reste du monde, atteignant plus de 80%, » a-t-il ajouté.
Selon lui, un autre argument en faveur du développement du secteur du cacao est son importance dans la fabrication de nombreux médicaments pharmaceutiques. Cet expert a indiqué que cela pourrait créer des emplois, améliorer les conditions de vie des agriculteurs et, par conséquent, soutenir la croissance économique du pays.
Cependant, M. Musoko a exprimé son inquiétude face à l’absence de financements adéquats pour les acteurs économiques du secteur et le manque d’infrastructures de qualité pour industrialiser le cacao à une échelle plus large.
Il a recommandé au gouvernement d’améliorer les conditions de travail des agents de l’État qui œuvrent au sein de l’Agence Nationale des Produits Agricoles du Congo (ANAPAC), anciennement OZACAF, ainsi que dans l’ensemble du secteur agricole. Selon lui, cette culture est capable de créer des débouchés pour faciliter la commercialisation du cacao à l’extérieur, de rechercher de nouveaux partenaires et de mettre en place des stratégies basées sur la gestion axée sur les résultats dans la production, la distribution et la commercialisation du cacao.