Dans une sortie médiatique retentissante, Ados Ndombasi, figure politique connue pour ses positions tranchées, a mis en garde le Président Félix Tshisekedi contre toute tentative de modification de la Constitution. Selon lui, une telle démarche pourrait entraîner des troubles majeurs et compromettre la stabilité du pays.
« Si Félix Tshisekedi essaie de toucher à la Constitution pour prolonger son mandat ou modifier les équilibres institutionnels, il ne terminera pas son mandat. Le peuple congolais ne l’acceptera pas et le fera partir avant 2025 », a déclaré Ndombasi lors d’une intervention relayée par plusieurs médias ce samedi 14 décembre 2024.
Un avertissement qui divise
Ces propos, bien que tranchants, reflètent une inquiétude croissante parmi certains acteurs politiques et membres de la société civile. Depuis plusieurs mois, des rumeurs circulent sur une éventuelle volonté du Président de revoir certaines dispositions constitutionnelles, notamment celles limitant les mandats présidentiels.
Ndombasi, fidèle à son style direct, a souligné que la RDC avait déjà payé un lourd tribut en matière d’instabilité politique et ne pouvait se permettre de replonger dans une période d’incertitude. « Les Congolais n’ont pas besoin d’un homme qui s’accroche au pouvoir, mais d’un leadership qui respecte l’État de droit et les aspirations populaires », a-t-il ajouté.
La présidence répondra-t-elle ?
Du côté de la présidence, aucune réaction officielle n’a encore été enregistrée à la suite de ces déclarations. Cependant, des proches du Chef de l’État rappellent régulièrement que Félix Tshisekedi reste engagé à respecter la Constitution et les institutions démocratiques.
Un climat politique tendu
Alors que les élections générales de 2025 approchent, le climat politique en RDC devient de plus en plus tendu. La moindre déclaration suscite des débats passionnés, et les divergences entre les différentes forces politiques semblent s’accentuer.
Les propos d’Ados Ndombasi pourraient bien enflammer davantage le débat, surtout si la question d’un éventuel changement constitutionnel venait à s’imposer comme un enjeu central des prochains mois.
Dans ce contexte explosif, une question demeure : Félix Tshisekedi entendra-t-il ces avertissements ou risquera-t-il un pari politique aux conséquences incertaines ?
Affaire à suivre…