Le vendredi 15 décembre 2024, une décision radicale a été prise par l’assemblée provinciale du Kongo-Central : le ministre provincial de l’Intérieur a été destitué de ses fonctions après avoir ordonné le fouettement d’un habitant à Mbanza-Ngungu. Ce geste inacceptable, qui a suscité une vague d’indignation au sein de la population locale, a été largement diffusé grâce à une vidéo montrant la scène choquante.
La vidéo, qui a rapidement circulé sur les réseaux sociaux, montre l’homme battu sous l’autorité du ministre, une action qui a été perçue comme une grave violation des droits humains et de la dignité des citoyens. La scène, survenue dans la ville de Mbanza-Ngungu, a immédiatement provoqué une mobilisation de la société civile et des habitants, exigeant des comptes et la fin de telles pratiques.
L’assemblée provinciale, après une session de délibération, a voté à une large majorité la destitution du ministre en question, soulignant que son acte de violence va à l’encontre des principes fondamentaux de l’État de droit et des valeurs démocratiques. « Nous ne pouvons tolérer de telles pratiques en 2024 », ont déclaré plusieurs élus, appelant à un respect strict des droits de l’homme dans toutes les actions gouvernementales.
Le ministre destitué a, quant à lui, justifié son acte comme étant une mesure de maintien de l’ordre, mais cette défense n’a pas convaincu les députés, ni l’opinion publique. Les autorités provinciales ont promis de mener une enquête approfondie sur cette affaire, et les responsables de cet abus de pouvoir devraient répondre devant la justice.
Cet incident met en lumière les défis auxquels fait face la province du Kongo-Central en matière de gouvernance, de respect des droits humains et de l’application des lois, et rappelle la nécessité pour les autorités locales de toujours veiller à la protection et au bien-être de leurs citoyens.