Kinshasa, RDC – Ce jeudi, le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, a rendu un vibrant hommage aux victimes du GENOCOST en s’inclinant au mémorial qui leur est dédié. Ce geste symbolique, empreint de solennité, s’inscrit dans le cadre des efforts de réconciliation nationale et de réparation des blessures laissées par les atrocités du passé.
Le GENOCOST, terme utilisé pour désigner les massacres commis contre les populations congolaises durant différentes périodes de conflits, reste une plaie ouverte dans la mémoire collective du peuple congolais. Le chef de l’État a ainsi marqué son respect pour ces milliers de vies fauchées lors de ces tragédies.
Dans la continuité de cet hommage, Félix Tshisekedi a procédé à une étape hautement attendue : la remise en main propre des enveloppes d’indemnisation aux victimes de la guerre des 6 jours, un conflit sanglant qui a opposé en juin 2000 les armées ougandaise et rwandaise dans la ville de Kisangani. Les conséquences de cette guerre ont laissé des cicatrices profondes parmi la population, et cette initiative d’indemnisation est vue comme une première étape vers une justice réparatrice.
La cérémonie de remise des enveloppes d’indemnisation a été qualifiée de moment fort par les autorités présentes. « Ce geste du Président Tshisekedi montre la volonté de l’État de reconnaître les souffrances endurées et de soulager, ne serait-ce qu’un peu, les familles des victimes », a déclaré un représentant du gouvernement.
L’initiative du Président s’inscrit dans un contexte où le gouvernement congolais tente de solder les comptes du passé tout en regardant vers l’avenir. Pour les victimes et leurs familles, cette indemnisation est une reconnaissance tant attendue des horreurs subies et une étape essentielle dans le processus de guérison nationale.
Les réactions de la société civile et des organisations de défense des droits humains restent partagées. Si certains saluent l’acte, d’autres estiment que le chemin vers la justice véritable est encore long. « Ce n’est qu’un début. Il faut aller plus loin dans la reconnaissance des responsabilités et assurer une réparation juste et équitable pour toutes les victimes des guerres qui ont ravagé notre pays », a déclaré un militant des droits humains.
Ainsi, la journée de ce jeudi marque un tournant symbolique pour les victimes des violences du passé, avec une promesse d’un futur où ces tragédies ne seront plus jamais oubliées.
