Après la découverte d’un certain nombre d’irrégularités dans le contrat entre l’Office national de l’identification de la population (ONIP) et Afritech-Idemia pour la production de la carte d’identité biométrique nationale congolaise, ce contrat a été annulé en août dernier. Les parties, impliquant le gouvernement congolais ainsi que les entreprises Afritech et Idemia, ont décidé de mettre fin à cette collaboration après une commission réunissant leurs représentants.
Ce contrat, d’une valeur de 1,2 milliard de dollars, était destiné à la production de cartes d’identité nationale biométriques en République démocratique du Congo. Cependant, des irrégularités majeures ont été découvertes par l’Inspection générale des finances (IGF), notamment concernant le non-respect de l’apport financier de la part de Afritech-Idemia, ainsi que la surfacturation des coûts de construction des infrastructures du projet.
Une des grandes irrégularités identifiées était la répartition des dividendes, où Afritech devait recevoir 60% des fonds contre seulement 20% pour la partie congolaise. De plus, il a été révélé qu’Idemia, la société française, ne reconnaissait pas l’existence d’un contrat de production de carte avec la RDC, mettant en lumière l’opacité entourant cette affaire.
Cependant, une bonne nouvelle est arrivée pour les Congolais, avec l’annonce que l’Hôtel des monnaies de la Banque centrale du Congo va désormais délivrer gratuitement les cartes d’identité aux citoyens. Cette décision a permis d’économiser 1,2 milliard de dollars du contribuable congolais, grâce à l’intervention du super flic financier Jules Alingete et de l’IGF.
Cette annulation du contrat et la mise en place d’une solution plus transparente et avantageuse pour les Congolais sont une victoire pour la justice financière et la transparence dans le pays.