Le ministre de la Santé publique, Roger Kamba, a révélé ce mercredi sur son compte X (Twitter) que la République démocratique du Congo (RDC) a enregistré au moins 610 cas de Monkeypox depuis janvier dernier. Ce bilan alarmant fait suite à un rapport épidémiologique confirmant l’apparition de 1372 nouveaux cas suspects au cours de la même période, dont 206 ont été officiellement confirmés.
Les provinces les plus affectées par cette épidémie sont le Lualaba, la Tshuapa, le Tshopo, et le Kasaï. Dans l’Ouest du pays, l’Équateur, le Sud Ubangi, et le Maï-Ndombe figurent parmi les provinces les plus touchées, tandis que dans l’Est, ce sont le Sud-Kivu et le Nord-Kivu qui sont les plus affectés.
Roger Kamba a salué les efforts des équipes de riposte qui ont significativement amélioré la qualité des informations sur les cas, citant l’exemple de la province de l’Équateur où cette qualité est passée de 38% à 86%.
Depuis le début de l’année, le pays a enregistré un total de 17 801 cas suspects, dont 610 décès, correspondant à un taux de létalité de 3,5%. Face à cette situation critique, le ministre a rappelé l’importance de respecter les mesures barrières, de maintenir une bonne hygiène des mains, et d’éviter tout contact non protégé avec les animaux sauvages ou malades.
Il a également conseillé de bien cuire les aliments avant de les consommer et de limiter le nombre de partenaires sexuels pour réduire les risques de transmission. En cas de symptômes, la population est encouragée à appeler gratuitement le numéro 151 pour signaler tout cas suspect.
Alors que l’épidémie continue de se propager, la vigilance et la prévention restent les maîtres-mots pour freiner cette maladie qui menace de plus en plus les populations vulnérables à travers le pays.