Dans une initiative d’envergure visant à endiguer la propagation de l’épidémie qui sévit actuellement à Kinshasa, le gouvernement provincial, dirigé par Daniel Bumba, a annoncé la création imminente de nouveaux centres de riposte. Cette décision découle des recommandations formulées lors du premier Conseil des ministres provinciaux.
Le ministre en charge de la santé a souligné l’urgence d’établir ces centres, tout en renforçant la surveillance aux différents points d’entrée de la capitale. Un édit interdisant la commercialisation et la consommation de viandes de brousse est également en cours d’élaboration, visant à éliminer une des sources potentielles de la contagion.
Outre ces mesures sanitaires, le gouvernement provincial prévoit d’intensifier les campagnes de sensibilisation et de communication sur les gestes barrières. Kinshasa, une mégapole comptant plus de 14 millions d’habitants, doit impérativement être protégée contre une crise sanitaire de grande ampleur.
À l’approche de la rentrée scolaire, le gouvernement provincial a également pris des dispositions pour protéger les enfants et leurs parents. Un plan stratégique de santé scolaire est en cours d’élaboration, lequel sera déployé dans toutes les écoles de la capitale.
Il est à noter que 11 zones de santé de Kinshasa sont déjà touchées par l’épidémie, bien qu’aucun décès n’ait encore été signalé à ce jour.
Par ailleurs, la République démocratique du Congo s’apprête à recevoir ce week-end les premières doses de vaccins promises par le Royaume de Belgique, le Japon et les États-Unis, comme l’a confirmé le ministre congolais de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, le Docteur Roger Kamba, lors d’un point de presse.
D’après les estimations du gouvernement congolais, environ 3 500 000 doses de vaccin seront nécessaires pour protéger la population contre cette épidémie.