Une lueur d’espoir pour plus de 2000 maraîchers du quartier 8 de la commune de N’Djili SECOMAF, qui ont été réhabilités mardi 20 août par le ministre de la Justice, Constant Mutamba. Ces cultivateurs, expulsés de la concession qu’ils exploitaient par certains éléments de la police, ont vu leurs droits restaurés grâce à l’intervention des autorités.
Les maraîchers avaient été chassés de ce site suite à une décision judiciaire controversée, invoquée par les policiers pour justifier leur action. La visite inopinée du ministre, accompagné de l’auditeur général des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), a cependant changé la donne. À son arrivée, un grand nombre de maraîchers, craintifs, ont pris la fuite, mais ceux qui sont restés ont rapidement exprimé leur soulagement et leur gratitude.
Le ministre Constant Mutamba a déclaré qu’il agissait sur instruction directe du chef de l’État, Félix Tshisekedi, qui lui a confié la mission de défendre les droits des Congolais les plus vulnérables. « Il est de notre devoir de remettre les Congolais, surtout les plus faibles, dans leurs droits », a affirmé le ministre Mutamba sur place, rassurant ainsi les maraîchers de la sécurité de leur concession.
L’intervention du ministre ne s’est pas arrêtée là. L’auditeur général des FARDC a pris des mesures fermes en ordonnant l’arrestation immédiate de plusieurs policiers impliqués dans l’expulsion et la libération des maraîchers qui avaient été arrêtés de manière arbitraire.
Cette réhabilitation des maraîchers de N’Djili fait écho à une intervention similaire menée récemment dans le quartier PLC de Lingwala, où d’autres habitants expulsés ont également été réinstallés. Ces actions démontrent l’engagement du gouvernement à protéger les droits de ses citoyens, particulièrement face aux abus de pouvoir.
Les maraîchers, qui se retrouvent enfin dans leurs droits, peuvent désormais reprendre sereinement leurs activités agricoles. Ils ont exprimé leur joie, remerciant les autorités pour leur intervention décisive qui leur permet de continuer à subvenir aux besoins de leurs familles.
La réhabilitation de ces maraîchers marque une victoire pour les populations locales, mais aussi un signal fort de la part des autorités quant à leur volonté de faire respecter les droits des plus démunis dans un contexte souvent marqué par des abus de pouvoir.