Kinshasa, la capitale de la République Démocratique du Congo, est envahie par les déchets, transformant ses rues en dépotoirs à ciel ouvert. Le gouverneur de la ville, Daniel Bumba, a tiré la sonnette d’alarme en révélant que près de 3 000 tonnes de détritus sont disséminées à travers les 24 communes de la ville, un fardeau insupportable pour les habitants.
Face à cette crise sanitaire et environnementale, Daniel Bumba s’est engagé à redonner un visage plus propre à Kinshasa. « Nous allons bien balayer et nettoyer Kinshasa », a-t-il rassuré lors d’une déclaration ferme. Pour montrer son implication, le gouverneur a personnellement visité plusieurs sites de gestion des déchets, accompagné par certains membres de son gouvernement, dont Bob Amisso et Jésus-Noël Sheke.
Parmi les lieux visités, les stations de transfert des déchets et le Centre d’enfouissement de Mpasa ont été au centre de l’attention. Ces infrastructures situées sur l’avenue de l’OUA à Kintambo, à Bandalungwa/Moulaert, et à Mapezo, jouent un rôle crucial dans le processus de gestion des ordures de la ville. Le gouverneur et son équipe ont également inspecté des sites critiques, tels que la rivière Kalamu, le pont de la 1ère rue Limete, et la carrière de NDjili Brasseries, où les déchets s’amoncellent, menaçant la santé publique et l’environnement.
Cependant, malgré ces visites de terrain, la question reste de savoir si les mesures promises seront suffisantes pour inverser la tendance. Les Kinois attendent des actions concrètes et rapides pour débarrasser leur ville de cette menace silencieuse mais mortelle. La mobilisation pour nettoyer Kinshasa ne doit pas seulement être un slogan, mais une réalité visible dans chaque rue et chaque quartier. Le défi est immense, mais l’espoir demeure que la ville lumière puisse briller de nouveau, débarrassée de ce fléau.