Face à une situation intenable, les conseillers communaux, impayés depuis sept mois, ont décidé de lancer un ultimatum au gouvernement. Ils exigent le règlement de leurs arriérés dans un délai de sept jours, faute de quoi des actions de grève pourraient être engagées.
Depuis sept mois, ces élus locaux attendent le versement de leurs indemnités. Cette situation met en lumière un problème récurrent dans l’administration publique : la création des institutions sans une planification adéquate des ressources nécessaires à leur fonctionnement.
La Situation des Conseillers Communaux
Les conseillers communaux, responsables de la gestion quotidienne des affaires locales et du développement de leurs communes, se sentent négligés et dévalorisés. Nombre d’entre eux ont dû recourir à des emprunts ou des solutions de fortune pour subvenir à leurs besoins et à ceux de leurs familles. « Nous ne pouvons pas continuer à travailler dans de telles conditions. Le gouvernement doit prendre ses responsabilités, » déclare un conseiller, sous couvert d’anonymat.
Un Ultimatum pour Faire Bouger les Choses
Face à ce blocage, les conseillers ont décidé de donner un ultimatum clair au gouvernement. Ils ont fixé une échéance de sept jours pour régulariser leur situation. Passé ce délai, ils se réservent le droit de prendre des mesures plus drastiques, incluant potentiellement des grèves et des manifestations.
Des Institutions Sans Planification des Ressources
Cette crise met en lumière une problématique plus large : la création des institutions publiques sans une planification rigoureuse des ressources financières nécessaires à leur fonctionnement. « Nous savons créer les institutions sans planifier les ressources pour les prendre en charge », commente un observateur politique. Cette approche entraîne régulièrement des retards de paiement et une inefficacité administrative.
Appel à la Responsabilité du Gouvernement
Les conseillers communaux appellent le gouvernement à agir rapidement pour éviter une paralysie des services locaux. « Il est impératif que le gouvernement trouve une solution rapide et durable à ce problème », insiste un porte-parole des conseillers.
Cette situation appelle à une réflexion plus profonde sur la gestion des finances publiques et sur la nécessité d’une planification rigoureuse pour éviter de telles crises à l’avenir.
En conclusion, les conseillers communaux de Kinshasa sont à bout de patience. Ils attendent du gouvernement une réponse rapide et concrète à leurs revendications pour continuer à servir leurs communautés avec dignité et efficacité.