Le parti présidentiel, l’UDPS/Tshisekedi, a récemment pris des mesures pour contrôler la composition des cabinets ministériels du gouvernement, en envoyant des listes de recommandés aux ministères. Cette décision a suscité des critiques, certains accusant le parti de limiter la liberté du ministre de choisir ses propres collaborateurs.
Le secrétaire général de l’UDPS, Augustin Kabuya, a défendu cette démarche, arguant que les ministres sont nommés par quotas des partis politiques et que c’est donc normal qu’ils puissent travailler avec les membres de leur parti. Il a également souligné que les listes des recommandés seront envoyées aux ministères d’ici le 20 juin et que seuls des membres du parti seront choisis.
Cependant, cette ingérence du parti dans la composition des cabinets ministériels a été critiquée pour son manque de transparence et de démocratie. Certains estiment que les ministres devraient avoir le choix de leurs collaborateurs en fonction de leurs compétences et de leur confiance, et non selon des quotas politiques.
De plus, cette pratique risque de favoriser le népotisme et le favoritisme, au détriment de la compétence et de l’efficacité des cabinets ministériels. Il est important que les ministres puissent choisir leurs collaborateurs en toute indépendance, pour assurer une gouvernance efficace et transparente.
En fin de compte, cette mainmise du parti présidentiel sur la composition des cabinets ministériels soulève des questions importantes sur la démocratie interne et la gouvernance politique en République Démocratique du Congo. Il est essentiel de garantir l’indépendance des ministres dans le choix de leurs collaborateurs, pour assurer une gouvernance juste et efficace pour tous les citoyens.