Les révélations de Florimond Muteba, président du conseil d’administration de l’Observatoire de la Dépense Publique (ODEP), ont mis en lumière les sommes touchées par les députés nationaux et sénateurs en République Démocratique du Congo. En effet, selon ses déclarations, les émoluments des députés avoisinent les 9 000 dollars tandis que ceux des sénateurs atteignent les 11 000 dollars.
Mais ce n’est pas tout, car les intérêts incluent également des frais spéciaux d’intervention et de recherche, permettant notamment de payer des primes lors des commissions de contrôle. Ainsi, le salaire mensuel d’un député peut atteindre jusqu’à 21 000 voire 33 000 dollars, selon Florimond Muteba.
Cette information a suscité de vives réactions au sein de la population congolaise, qui peine à comprendre comment des représentants élus peuvent percevoir de telles sommes alors que le pays fait face à de nombreux défis socio-économiques.
La question des rémunérations des élus devient donc un sujet de débat et de préoccupation au sein de la société congolaise, qui réclame davantage de transparence et de responsabilité de la part de ses représentants politiques. La pression monte pour que des mesures soient prises afin de garantir une gestion plus éthique des deniers publics et une répartition plus équitable des richesses au sein du pays.
Il est désormais urgent que les autorités politiques prennent en compte ces préoccupations légitimes et agissent pour restaurer la confiance des citoyens dans leurs institutions.