Dans une requête dépourvue de preuves déposée à la Cour Constitutionnelle, Rose Mutombo allègue que la Sénatrice Mbuguje, après avoir recouvré sa nationalité congolaise d’origine en février 2024, aurait voyagé avec un passeport belge le 10 Mai dernier, sous-entendant ainsi qu’elle détiendrait encore la nationalité belge et aurait violé la loi en se portant candidate au poste de sénateur.
Cependant, lors de l’audience devant la Cour Constitutionnelle, Rose Mutombo n’a pas été en mesure de présenter la moindre preuve étayant ses accusations. Malgré cela, le Ministère public s’est étonnamment rangé de son côté, demandant à la Cour de considérer sa requête comme valable, à l’encontre des droits de la Sénatrice Mbuguje. Cette démarche soulève des questions sur l’indépendance et l’impartialité de la justice dans ce contexte.
Ancienne magistrate au Conseil d’État, Rose Mutombo devrait savoir que c’est au demandeur de prouver ses allégations. Cette tentative de trafic d’influence et de renversement d’un résultat électoral légitime est inacceptable et ternit l’image de la démocratie congolaise aux yeux du monde entier.
Les citoyens de la République Démocratique du Congo, la démocratie elle-même et l’ensemble de la communauté internationale méritent et exigent des standards plus élevés que cette mascarade politico-juridique orchestrée par Rose Mutombo.