La province du Lualaba, en République Démocratique du Congo, a vu la réélection de Fifi Masuka en tant que gouverneure et son élection au poste de sénatrice, le 29 avril dernier. Cette gouverneure controversée, dont la montée en puissance a été critiquée pour son opportunisme, cumule désormais quatre fonctions politiques : députée provinciale, députée nationale, gouverneure et sénatrice.
Cette accumulation de responsabilités soulève des interrogations quant à la capacité de Fifi Masuka à assumer pleinement chaque poste. En effet, il est difficile d’imaginer qu’une seule personne puisse efficacement gérer autant de charges politiques simultanément. Il est probable que la gouverneure soit contrainte de déléguer une partie de ses fonctions à ses proches ou à ses alliés politiques.
Cette pratique, bien que courante en République Démocratique du Congo, est vivement critiquée pour son impact sur la bonne gouvernance et la transparence des institutions. De nombreux observateurs estiment qu’il est nécessaire de limiter le cumul des mandats pour garantir une gouvernance efficace et éthique.
La réélection de Fifi Masuka soulève donc des questions sur la qualité de la gouvernance au Lualaba et plus largement en RDC. Il est essentiel que les autorités s’emploient à renforcer les institutions et à promouvoir une gestion transparente et responsable du pouvoir politique.