Confronté à des reproches sévères concernant sa gestion actuelle du ministère des Sports, l’actuel ministre, Kabulo Mwana Kabulo, est la cible de critiques virulentes de la part de ceux qui le suivent de près. Après avoir exprimé à multiples reprises son désaccord sur les agissements de son prédécesseur, il se retrouve aujourd’hui face à la déception populaire pour n’avoir pas répondu aux attentes élevées.
L’état délabré des sièges du stade des Martyrs de Kinshasa, autrefois en parfait état, vient souligner l’écart entre les promesses et la réalité du ministre Kabulo. Les supports, qui furent jadis un motif de fierté nationale, sont maintenant perçus comme le symbole de sa « médiocrité ».
Des voix s’élèvent pour accuser le ministre d’être « un aventurier de mauvais goût », et d’altérer l’image du pays, ainsi que celle portée par le Président de la République qui aspire à la modernisation et au progrès pendant son deuxième mandat. Le désir de continuité et d’amélioration semble falloir face aux résultats actuellement observés.
Les critiques appellent à une action immédiate — la démission de Kabulo Mwana Kabulo du ministère des Sports — pour éviter de reproduire les erreurs du passé et pour redonner honneur à la vision d’une RDC prospère et bien gérée. La situation met en exergue le fossé entre la parole et l’action, et la nécessité d’un leadership authentique et efficace pour incarner réellement le changement et les ambitions du pays.
